Algérie

Résistance au féminin à Tizi Ouzou



Proposé par le département d’anglais, ce colloque repose, selon la présidente du comité d’organisation, Mme Fatma-Zohra Nedjaï, sur des objectifs pédagogiques et socioculturels.
Ainsi, est-il attendu une prise de conscience chez les étudiants de l’importance des sciences humaines et leur corrélation avec l’enseignement des langues et leur application dans leur cursus. Cependant, sur le plan social et culturel, les organisateurs de cette manifestation scientifique visent à apporter «une réflexion sur la problématique même de la résistance au quotidien des femmes, et leur négociation d’une place à même de répondre aux aspirations de notre époque, identifier la nature des stratégies mises en œuvre pour contourner les forces qui veulent freiner l’ascension des femmes et leur émancipation, analyser les contradictions et les conflits idéologiques et socioculturels qui devraient être assainis pour permettre la conception et l’instauration d’un projet de citoyenneté démocratique garantissant un avenir dans lequel les acteurs sociaux – hommes et femmes – trouveront une place fondée à même une base paritaire sur le plan tant personnel, familial que professionnel». Invitée d’honneur en qualité d’ancienne moudjahida, Louisette Ighilahriz lance un appel pathétique sous un tonnerre d’applaudissements : «Lorsque j’ai pris les armes pour libérer le pays, j’étais majeure, lorsque je subissais d’horribles tortures, j’étais majeure, mais concernant mes droits de femme, je suis mineure. Faites quelque chose !» A l’issue des ateliers qui se déroulent aujourd’hui, les participants présenteront leurs conclusions et recommandations.


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