Lors de son dernier entretien accordé aux représentants de médias nationaux, le Président Tebboune a encore décliné sa vision de la « nouvelle Algérie ». Le chef de l'Etat a explicité ses plans, pour remettre sur de bons rails l'économie algérienne. « Oui, je suis mécontent du travail de certains responsables, la lenteur inacceptable dans l'avancée de certains grands projets, le dossier de la numérisation qui fait du surplace... », a tonné le président. Le chef de l'Etat a surtout voulu prendre les Algériens à témoins, pour leur dire que la résistance au changement salutaire retarde l'avènement d'une nouvelle Algérie, voulue par tous. «Mon ennemi n°1, c'est le sous-développement », a rappelé le premier responsable du pays. « La numérisation, qui fait peur à certains, se fera de gré ou de force », a averti le président, qui a laissé entendre que du sang neuf sera injecté dans les rangs du personnel politique, en charge de la gestion des affaires du pays. « La cinquième colonne nous veut plus de mal que nos ennemis connus de tous », a confié Tebboune. Mais si pour le premier magistrat du pays, « le rôle de l'Etat n'est pas de changer les choses, mais de gérer », le désengagement de l'appareil de l'Etat de la gestion des affaires économiques, au profit d'une plus grande et efficiente régulation, doit devenir une réalité palpable, voire une urgence nationale. L'instabilité du cadre juridique en matière d'investissement et la longue navigation à vue qui a longtemps duré, a fait perdre du temps et de l'argent au pays. Le contexte géopolitique actuel, avec un retour remarqué de l'Algérie sur la scène mondiale, et une économie en pleine relance, sont autant d'atouts qui doivent absolument être mis à profit pour consolider le leadership du pays au plan régional et international. Sauf que le défi est d'aller vite, très vite, pour rattraper le retard accusé dans nombre de domaines, et surtout couper l'herbe sous les pieds à tous ceux que le changement dérange. Faire table rase du lourd héritage de l'ancien régime ou carrément casser le rétroviseur, est le seul pari à prendre pour laisser exploser le formidable potentiel dont dispose le plus vaste pays d'Afrique. Parce que « le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien », disait, je ne sais quel esprit éclairé...
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Posté Le : 28/02/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com