Algérie

Résignation



Résignation
Sommes-nous résignés à la sempiternelle violence dans les stades ' Elle revient tel un leitmotiv durant chaque exercice. Elle a encore fait parler d'elle à Tadjnanent et Oum El Bouaghi où des affrontements entre supporteurs ont gâché la soirée footballistique de la dernière journée du championnat.Il est maintenant clair que la violence a de beaux jours devant elle, et sans risque de se tromper, les instances fédérales savent qu'il est quasi impossible de la juguler et qu'il faudrait désormais faire avec même si des vies humaines sont en danger. Elle fait partie de nos week-ends et rien ne laisse supposer une quelconque réaction pour en finir définitivement avec elle. Cela fait des années si ce n'est des décennies que ce fléau ravage nos stades et nos terrains de football sans que l'on entreprenne quoi que ce soit pour la bannir et redonner au football sa véritable vocation. Est-il concevable qu'on réagisse uniquement après coup et se contenter le reste du temps à constater les dégâts sans pour autant bouger le petit doigt pour trouver des solutions à même d'atténuer ses effets ' La campagne de sensibilisation entreprise à la suite du décès tragique d'Ebossé n'était, en fait, qu'un feu de paille éteint avec la disparition du malheureux joueur, victime de la bêtise humaine. Des morts, il y en a eu et des blessés également dans différents stade du pays et ça continue de plus belle. Le risque est grand mais on fait comme si de rien n'était. Pire encore, on a levé le drapeau blanc en signe de renonciation quand bien même on sait pertinemment qu'elle va encore frapper et qu'elle fera de considérables dégâts. Nous en sommes tous responsables devant ce fléau que seules nos instances fédérales n'arrivent à combattre ni même à en trouver la moindre solution. Les supporteurs frappent là où ils veulent et quand ils veulent dans un football miné par la violence qui, à tout moment, risque de prendre des proportions encore plus dramatiques.




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