Algérie

Résidence universitaire Zouaghi Slimane: Des élections contestées



Réagissant aux dernières déclarations du secrétaire général de l'union territoriale ouest de l'UGTA, faites lors de la conférence de presse du 14 juillet, relative à la régularité de l'élection de leur section syndicale, les travailleurs de la résidence universitaire Zouaghi Slimane 1 viennent de monter au créneau «pour démentir les allégations de ce responsable syndical» qu'ils ont qualifiées «de mensongères».

 Ils rejettent ainsi les élections de la section syndicale de la résidence universitaire organisées le 15 mars dernier, au siège de l'union de wilaya sous l'égide de l'union territoriale ouest. C'est par le biais d'une motion signée par 134 des 199 travailleurs de la résidence que trois représentants de ce collectif ont remis à notre journal hier, que ces travailleurs ont dénoncé les conditions, «irrégulières» selon leurs dires, dans lesquelles se sont déroulées ces élection «concoctées dans les coulisses de l'union territoriale ouest par des personnes étrangères à la résidence et, surtout, en l'absence des travailleurs et de l'administration de celle-ci», ont-ils affirmé.

 Les délégués du collectif ont expliqué que «le secrétaire général de l'union territoriale ouest, M. Arafa, avait, au mois de mars dernier, accompli ses manÅ“uvres en commençant par rejeter la commission de candidatures que nous avions élue. Ensuite il a décidé d'organiser les élections de la section syndicale de la résidence dans ses bureaux, à l'intérieur de la maison des syndicats Abdelhak Benhamouda. Cette méthode illégale lui a permis de désigner des éléments entièrement à sa solde et dont les candidatures n'avaient pas été retenues par la commission élue par les travailleurs».

 Par conséquent, ils déclarent refuser ce scrutin, «illégal dans sa forme et son contenu», «rejeter la composition de la section syndicale qui en est issue tout en demandant l'organisation de nouvelles élections qui se dérouleront dans les locaux de la résidence, sous l'organisation et la supervision d'une commission qui sera élue par tous les travailleurs de leur structure», ont-ils demandé.




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