Algérie

Résidence universitaire Lalla Fatma N'soumer La bataille du comité des résidents a commencé



Qu'est-ce qui se passe à la résidence universitaire de jeunes filles Lalla Fatma N'soumer de la nouvelle ville Ali Mendjeli ? Isolée sur les hauteurs, à la périphérie de la ville dans la direction de Aïn Smara, la résidence est sans structure représentative élue. Une absence que l'UGEL voit comme une raison à l'accumulation des problèmes au niveau de cette cité. L'organisation estudiantine vient en effet, de monter au créneau, en rendant public un rapport dont nous détenons une copie, adressé au ministère de tutelle, à différentes autorités nationales et dans lequel elle demande l'organisation d'élections pour la désignation du comité de résidentes. Dans ce rapport, la section de l'UGEL évoque le « vide de représentation, non conforme aux statuts des résidences universitaires et qui est à l'origine de problèmes de toutes sortes. L'UGEL appelle à l'organisation d'élections, « dans les plus brefs délais», pour dôter la résidence d'une structure représentative des étudiantes». Selon des observateurs au fait des affaires estudiantines au sein de l'université de Constantine, cette nouvelle sortie de l'UGEL est à inscrire dans le cadre de la féroce guerre de positions ciblant la conquête de places fortes représentées par les résidences universitaires, qui se déroule à l'université de Constantine entre cette organisation et d'autres organisations estudiantines. On se rappelle que l'UGEL avait reconquis, lors des dernières élections, la résidence d'El-Firma qui était dominée par l'UNEA, grâce à une différence de... 3 voix ! Mais la riposte de l'UNEA n'a pas tardé à venir, avec la reconquête d'un autre bastion de l'UGEL situé tout près de la fac centrale, celui représenté par la résidence universitaire des 1.200 lits, appelée «Aïcha Oum El-Mouminine». Donc, l'opération que vient de déclencher l'UGEL ne vise, en fait, qu'à conquérir l'autre bastion cette place forte de l'UNEA constituée par la résidence universitaire Lalla Fatma N'soumer de la nouvelle ville Ali Mendjeli, selon ces mêmes observateurs, et tous les bruits faits autour des problèmes de la résidence et celles de ses pensionnaires sont à mettre au compte d'une lutte de leadership.


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