Algérie

Résidence universitaire 2000



Les étudiantes ferment l?administration « Prendre deux petites portions de fromage et une soupe qui donne le tournis, au restaurant, avant de rejoindre sa chambre qu?on partage avec neuf autres étudiantes..., n?est vraiment pas digne d?une vie étudiante décente. » Celle qui dit cela s?appelle Bahia, une des résidentes de la cité universitaire dite « 50e anniversaire de la Révolution. » Cette étudiante, affiliée à l?UGEL, ne contient plus sa colère quand elle entend parler de la nouvelle cité de Maraval dont l?ouverture est promise par les autorités de tutelle comme solution à même d?absorber un peu la pression sur cette résidence universitaire qui a longtemps souffert du surnombre des étudiantes. « Depuis le temps qu?on nous promet... mais nous sommes décidées à poursuivre notre protestation en gardant l?administration fermée durant deux jours. » « Les étudiantes ne demandent pourtant qu?à être reçues par la directrice pour lui exposer leurs doléances », soutient notre interlocutrice. Des doléances formulées, du reste, sous forme d?une plate-forme de revendications dans laquelle figurent, notamment, des points liés à « l?amélioration des conditions de vie à l?intérieur de la cité dont, entre autres, la restauration, le transport, plus d?eau et d?électricité dans les chambres, la santé (mettre à leur disposition une ambulance et rouvrir le point de soins) et mettre les moyens nécessaires pour les activités culturelles et sportives. »


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