Algérie

Réseaux sociaux: les journalistes appelés à la vigilance pour éviter le piège des fake news



Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi a mis en garde, jeudi à Alger, contre les dangers des réseaux sociaux devenus "un terreau fertile pour les fake news", appelant les journalistes à la vigilance pour éviter de tomber dans ce piège.Prononçant une allocution à l'occasion de la journée d'étude sur "l'impact des réseaux sociaux sur les sociétés, enjeux, réalités et défis", M. Rabehi a indiqué que "les réseaux sociaux sont devenus un terreau fertile pour les fake news", ajoutant que "les journalistes, en cette conjoncture que traverse le pays, sont appelés à la vigilance pour éviter de tomber dans leur piège, vu leurs graves répercussions sur l'unité et la stabilité" des pays.
"Les ennemis du peuple algérien exploitent ses réseaux, dans des tentatives vaines et désespérées, pour semer la fitna et attenter aux institutions de la République, à leur tête l'institution de l'Armée nationale populaire (ANP), protectrice de la souveraineté et de l'unité territoriale" qui a soutenu, sans aucune hésitation, "les choix du peuple pour une élection présidentielle démocratique, libre et transparente".
Evoquant certaines expériences où les fake news ont influé sur le devenir des Nations, la tendance des électeurs et les convictions des candidats, le porte-parole du gouvernement a estimé nécessaire de "s'inspirer de ces expériences ainsi que des efforts déployés en matière d'organisation des réseaux sociaux, en vue de faire face aux colporteurs de mensonges, aux semeurs de désespoir et aux dégiseurs de vérités".
Le ministre aspire, à travers cette rencontre, organisée par le Conseil national des journalistes algériens (CNJA), à s'inspirer des avis et propositions des intervenants des différentes spécialités sur les voies et moyens d'une mise à profit optimale de la crédibilité des réseaux sociaux dans l'orientation de l'opinion publique et du respect de la vie privée et l'opinion d'autrui, en consolidation , a-t-il précisé, " de la pratique démocratique, de la liberté de la presse responsable, dont la presse électronique".
A l'occasion, M. Rabehi a loué les efforts des membres du CNJA, devenus aujourd'hui "une tradition professionnelle honorable", que la presse nationale a toujours perpétuée. La presse demeure, insiste le ministre, "depuis toujours fidèle à la défense des causes de la patrie, se dressant en rempart inébranlable et en protectrice des constantes de la Nation et de ses ambitions", soulignant que le thème choisi par le CNJA se voulait "une preuve de l'intérêt qu'accorde le conseil à une question qui nous concerne tous, vu son importance capitale, d'autant plus que notre pays se dirige résolument et avec espoir vers un rendez-vous décisif et crucial pour la Nation".
Le Premier responsable du secteur a affirmé que les exposés et les interventions des représentants des établissements et des organismes nationaux participants enrichiront le débat autour des différents aspects des nouvelles techniques qui ont impacté le journalisme de façon directe et substantielle, sachant que les réseaux sociaux sont désormais "une partie intégrante de la vie moderne" et qu'elles sont, en même temps, "ni un bien, ni un mal, mais leurs modes d'utilisation sont les plus à même de définir leurs aspects aussi bien négatifs que positifs".
Abordant leurs inconvénients, le ministre a rappelé que des études mondiales ont démontré que ces moyens, devenus désormais une addiction chez les jeunes, influent sur leur santé mentale, en les transportant vers un monde virtuel différent de la réalité et de la vie quotidienne. Ils leur causent également des problèmes familiaux notamment le divorce et l'éclatement de la cellule familiale, outre l'utilisation de leurs informations personnelles stockées dans certaines applications et plateformes électroniques à des fins politiques dans certains pays, a déploré M. Rabehi.


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