Algérie

Rescapé de l'attentat des issers : Le SOS de Abderrahim



Le jeune Benhalima Abderrahim, issu de l'Institut des sciences commerciales, qui fut l'un des rescapés de l'attentat terroriste ayant ciblé en août 2008 l'Ecole supérieure de la gendarmerie des Issers alors qu'il s'y rendait pour passer le test psychotechnique, dernière étape lui permettant d'intégrer le corps de la gendarmerie en tant qu'officier, se dit abandonné et laissé à  son sort par cette institution, en dépit des promesses de ses hauts responsables, dont son commandant suprême, le général-major Boustila. «Depuis cette date où j'ai été amputé de mes jambes, je ne cesse de crier à  qui voudra m'entendre, les calvaires que vivent ma petite famille et moi-même ! Si ce n'est le soutien de mes parents, ma situation aurait connu de mauvaises tournures surtout que je suis un papa, moi qui voulais rejoindre les rangs de la gendarmerie pour servir mon pays et participer à  sa sortie de la crise qui le secouait en cette période», a tenu à  nous déclarer le jeune Aberrahim, tout ému, sans toutefois perdre espoir en les instances de l'Etat algérien.  Toutes les victimes de l'immonde acte terroriste ont été «casées» dans les services de la gendarmerie sauf le cas de Abderrahim, bi-amputé et ce, en dépit des attaches avec les responsables du pays et en dépit des promesses des chefs de la gendarmerie pour lui offrir une éventuelle prise en charge sociale, professionnelle et, surtout, psychologique. «Bien que je sois chaleureusement entouré et soutenu par ma famille et quoique j'arrive à  me déplacer avec des prothèses, je me sens comme un brisé, surtout quand la direction de l'assistance sociale (DAS) locale a refusé mon recrutement en tant qu'intendant ou économe alors que je suis détenteur d'une licence en sciences commerciales.» Cela dit, le bi-amputé, qui espérait àªtre un officier de la Gendarmerie nationale, interpelle toutes les instances concernées pour se pencher sur son cas afin de lui trouver une issue favorable en affirmant : «Je ne veux pas de la charité !Je suis capable de surmonter mon handicap pour peu qu'on reconnaisse mes potentialités d'autant plus que j'ai perdu mes jambes pour sauvegarder mon pays debout ».                                                       


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