Algérie - Revue de Presse

Réquisitoire contre l’agresseur



3 ans de prison pour le vol d’une chaîne en or Le représentant du ministère public du tribunal d’Es Seddikia a requis, contre le dénommé G.A., principal accusé dans une affaire de vol avec violence, détention et consommation de stupéfiants, trois ans de prison ferme. Par ailleurs, la peine de six mois de prison ferme a été requise à l’encontre de ses complices. Les faits de cette affaire remontent au début de ce mois, lorsque la victime avait déposé une plainte en déclarant avoir été victime d’un vol avec violence et qu’en conséquence, sa petite fille qui l’accompagnait, présentait un choc psychologique. Une enquête fut alors ouverte et les investigations avaient abouti à l’arrestation du dénommé G.A. et de plusieurs autres jeunes gens. Ces derniers ne devaient répondre que du grief de détention et consommation de stupéfiants. Appelé hier à la barre, le prévenu niera en bloc le vol avec violence dont il devait répondre. «M. le juge, je n’ai jamais agressé cette femme et je ne lui ai pas volé sa chaîne», dira-t-il. Pour ce qui est de la consommation de stupéfiants, il ne niera pas les faits. Quant à la victime, elle affirmera que c’est lui son agresseur. Toutefois, les témoins à décharge, cités par la défense du mis en cause infirmeront les déclarations de la victime. «M. le juge, à l’heure où l’agression a eu lieu, nous nous trouvions tous les deux avec le mis en cause chez lui et on est resté ensemble plus de deux heures», préciseront-ils. D’un autre côté, les autres jeunes, arrêtés en même temps que G.A., expliqueront que leur seul tort, c’est de s’être trouvés au mauvais endroit et à ce moment même, en ayant en leur possession des quantités de kif servant à leur propre consommation. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis la peine de trois ans contre G.A. et six mois de prison ferme contre les autres prévenus. La défense plaidera la non culpabilité et demandera l’acquittement de son mandant. «Votre honneur, dira son avocat, la victime prétend que mon client, après l’avoir agressé, a pris la fuite en courant. Chose que mon client n’aurait pu faire car il est frappé d’un handicap congénital qui l’empêche de courir : il a le pied bot».


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