Algérie

République de non-droit à vendre via ANEP


Dans notre Algérie de ce début du XXI ème siècle il est illusoire et dérisoire de n?entendre que les bruits des pétrodollars qui entrent dans les caisses de Sonatrach. Heureusement que de l?Agence nationale d?édition de publicité (ANEP) continuent de fuser les flammes éternelles sponsorisées par les ayants droits rentiers du combat de Novembre détourné. La foire / souk du livre présentement en commerce aux abords d?Alger, tout en exprimant la force des armes des instances et individualités imposées bureaucratiquement par l?Agence ANEP, parraine et chaperonne « l?affaire ». Son problème est qu?elle croise un os ces jours-ci, en « accident de parcours » d?un circuit huilé : comment expliquer / justifier auprès de ses pairs éditeurs publics et privés nationaux d?abord, impliqués eux aussi dans cette foire ; et quels mots justes, bon dieu, à trouver avec des « collègues » éditeurs étrangers de pays développés en face d?un éditeur national dûment attendu et fermé ? Et qui a souscrit aux règles d?éditeur de droit national. Quels mots dire face aux planches dérisoires de fermeture, et si mal venues historiquement dans une rencontre de gens de lettres. Qui sent en tout cas, dans les moeurs universelles actuelles, avec ses clous, la besogne de chefs de la police qui ne lisent même pas. Comment expliquer la « fermeture » du stand de la maison du collègue éditeur Inas Diffusion. Parce que tout simplement il a présenté un bouquin intitulé Les geôles d?Alger, signé du journaliste Benchicou ? Alors que le titre est légalement déposé, et confié à la Bibliothèque national (BN). Le silence assourdissant, depuis une semaine, des instances responsables du dépôt légal, tel que les textes clairs l?expriment, vaut preuve de cabale : de Madame Toumi, la ministre de la Culture, à Monsieur Zaoui, directeur de la BN, l?Algérie se retrouve encore avec des « lettrés » sourds face àla censure. Quelle malchance n?ont pas Benchicou et son éditeur que l?Algérie d?aujourd?hui, repue de pétrodollars, ne soit pas un voyage « intéressant » politiquement pour les stars reporters des télés transnationales. Mais ? positivons - quelle guigne aussi pour l?ANEP. Qui devra bien réfléchir à comment, il faudra bien qu?elle soigne mieux ses dindons de journaux publics et privés. Quitte à les faire couler avec.
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