Le gouvernement espagnol a indiqué, avant-hier, être en négociations constantes avec l'Argentine, qui a nationalisé en mai la filiale YPF du groupe pétrolier Repsol, espérant trouver une solution assez vite à ce conflit diplomatique. Il n'y a pas un seul jour où il n'y a pas de conversations sur ce sujet entre le gouvernement argentin et le gouvernement espagnol, des conversations discrètes, car c'est ainsi que se font les choses en diplomatie, mais il n'y a pas un seul jour sans que l'on en parle, a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo, interrogé sur la télévision publique espagnole. J'espère que nous trouverons une solution assez vite, a-t-il ajouté, estimant que les discussions vont dans la bonne direction. Le gouvernement argentin a exproprié début mai à hauteur de 51% Repsol de sa filiale YPF, ce qui a déclenché une grave crise diplomatique entre les deux pays, et depuis le groupe espagnol a entamé une procédure pour obtenir une compensation financière. Le ministre s'exprimait, avant-hier, à la veille de l'ouverture à Cadix d'un sommet ibéro-américain de deux jours réunissant chefs d'Etat et de gouvernement d'Amérique latine, avec l'absence notable de la présidente argentine Cristina Kirchner. Cette dernière a d'ailleurs appelé la veille le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, pour s'en excuser, évoquant des raisons de santé, et sera représentée par le vice-président argentin, Amado Boudou. Interrogé sur un possible lien entre cette absence et le conflit sur Repsol, M. Garcia-Margallo, l'a formellement nié: cela n'a absolument rien (à voir). La présidente Kirchner allait venir, elle a eu un problème de santé, les médecins lui ont conseillé de ne pas venir mais elle a voulu dire très clairement qu'elle ne venait pas pour raisons de santé.
Posté Le : 17/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Siham S
Source : www.lemaghrebdz.com