Algérie

Reprise le 21 avril du procès des auteurs de l'attentat terroriste de Béni Amrane en 2008



Reprise le 21 avril du procès des auteurs de l'attentat terroriste de Béni Amrane en 2008
Quinze (15) terroristes présumés impliqués dans un attentat terroriste en 2008 à Béni Amrane (wilaya Boumerdes), qui a coûté la vie à deux personne dont un expatrié français, comparaîtront de nouveaux le 21 avril prochain devant le tribunal criminel d'Alger, a-t-on appris lundi de source judiciaire.Ce procès avait fait l'objet de 12 renvois jusqu'à présent lors de sessions criminelles précédentes.Les 15 accusés dont 13 sont en état de fuite doivent répondre des chefs d'inculpation de "création d'un groupe terroriste armé, homicides volontaires avec préméditation et guet-apens avec usage d'engins explosifs".Cet attentat à l'explosifs avait causé la mort du directeur de l'entreprise française de BTP et terrassement "Razel" et de son chauffeur algérien, âgé alors de 28 ans, selon l'arrêt de renvoi.Plusieurs éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) et de la protection civile ont été également blessés lors de cet attentat terroriste.Les deux engins explosifs commandés à distance avaient été cachés à l'entrée du siège de la société ou travaillaient les deux victimes, selon la même source.La première explosion avait eu lieu après le passage d'une patrouille de la gendarmerie nationale, causant la mort du directeur de l'entreprise française Razel et de son chauffeur algérien.20 minutes après la première explosion, le second engin explosif qui avait été placé à cinq mètres du premier avait explosé visant, cette fois, des éléments de l'ANP et des agents de la protection civile, qui étaient venus sur les lieux pour secourir les victimes.Les services de sécurité avaient découvert sur place un troisième engin explosif qu'ils avaient réussi à désamorcer.S'agissant des deux accusés en détention, l'un des deux, à savoir le dénommé Gouri Brahim, avait été arrêté alors qu'il s'apprêtait à subir une opération chirurgicale à l'oeil gauche à l'hôpital Nafissa Hamoud (Ex-Parnet) d'Hussein Dey après qu'un appareil radio piégé lui ait explosé au visage, le blessant à l'oeil.L'appareil radio piégé était destiné pour perpétrer un attentat contre une patrouille de la gendarmerie nationale, toujours selon l'arrêt de renvoi.Les individus poursuivis dans cette affaire appartiennent à la Katibat "Djounoud El Arkam" et sont originaires de la wilaya de Boumerdes.Parmi les accusés, il y a des repris de justice dans des affaires de terrorisme ayant bénéficié de mesures de clémence.Les investigations diligentées dans ce sens avaient conclu que ces accusés avaient perpétré plusieurs attentats terroristes dont celui de Béni Amrane.Le groupe a été également fait partie des groupes terroristes, qui activaient dans les massifs montagneux des wilayas de Boumerdes et de Tizi Ouzou, leur apportant appuis logistique et financier.




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