Algérie

Reprise des pourparlers de paix



Reprise des pourparlers de paix
Le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat, et Tzipi Livni, son homologue israélienne, tenteront aujourd'hui de sauver les pourparlers de paix. Ils tiendront une réunion tripartite avec l'émissaire américain Martin Indyk qui les a rencontrés vendredi séparément. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, s'entretiendra avec le président Barack Obama pour « évaluer précisément ce qui est possible et n'est pas possible » de faire. Il avait prévenu vendredi qu'il y avait « des limites au temps et aux efforts » américains si les parties ne se montraient pas « désireuses de faire des progrès ». Celui qui a relancé, fin juillet 2013, les discussions de paix après trois ans de gel, bénéficie du fort soutien de Washington et de Bruxelles. La Maison Blanche le qualifiant d'« infatigable ». Les ministres européens des Affaires étrangères lui ont apporté, hier, leur soutien pour ses efforts « intenses ». Le diplomate américain a déclaré « regretter qu'au cours des derniers jours, les deux parties aient pris des initiatives qui n'aident pas » à la poursuite des discussions. M. Kerry faisait allusion au refus du gouvernement israélien de libérer le 29 mars le dernier le dernier contingent de prisonniers palestiniens d'avant les accords d'Oslo, prévu dans le cadre de la relance des pourparlers, et à la réaction du président palestinien Mahmoud Abbas qui a demandé mercredi dernier l'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux, une démarche saluée par Amnesty International qui a appelé la direction palestinienne à aller beaucoup plus loin. « Amnesty réitère son appel à la Palestine pour devenir un Etat partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à la justice pour les victimes de crimes de guerre (...) dans les territoires palestiniens occupés », selon l'organisation. Comme Abbas refuse aussi de céder au bâton des sanctions brandies par les Israéliens contre les Palestiniens, les forces de l'occupation passent à la carotte. Ils n'excluent plus de parvenir à un compromis avant l'échéance du 29 avril estimant, selon des médias israéliens, que la riposte du Président palestinien avait été mesurée, les demandes d'adhésion concernant essentiellement des textes ne présentant pas de « menace sérieuse pour Israël ». La Knesset doit débattre demain de la crise du processus de paix.




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