Reprise des cours après neuf mois d'interruption

La nouveauté dans ce secteur est la mise en place d'un plan de promotion des zones d'ombre, en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le secteur de la pêche et des ressources halieutiques, le tourisme et l'Association jijélienne du tourisme et de l'artisanat.Après une interruption de toute activité pour cause de l'épidémie de coronavirus pour une durée de neuf mois, les centres de formation professionnelle ont été au rendez-vous pour la reprise des cours et des stages, lancée, dimanche 20 décembre, par le wali, Abdelkader Kelkel, à partir de l'institut national spécialisé de formation professionnelle Chabouni-Idris, à Jijel. Cette reprise n'a pas été sans la mise en place de l'indispensable protocole sanitaire, soigneusement appliqué en répartissant les stagiaires en groupes pour éviter les risques de contact et de contamination.
C'est ce qu'ont fait savoir les responsables de ce secteur, qui a accueilli 10 783 stagiaires dans les différentes formules de formation. À l'institut national spécialisé de formation professionnelle Chabouni-Idris, ils ont été 581 stagiaires à avoir repris leurs cours, dont 308 filles, répartis sur 20 groupes, selon les statistiques présentées. Cet institut offre de multiples spécialités dans les domaines de l'informatique, de l'environnement, des travaux publics, des systèmes numériques, du traitement des eaux, de l'électronique industrielle et de la maintenance des appareils informatiques et bureautiques.
Pour ce qui est des investissements dans le secteur, celui-ci sera renforcé par l'ouverture d'un autre institut spécialisé dans la formation professionnelle à Taher. D'une capacité de 300 places pédagogiques, cette infrastructure offrira la possibilité aux jeunes stagiaires d'opter pour des formations diversifiées dans différents domaines.
Le secteur a, par ailleurs, bénéficié de 40 millions de dinars pour la réhabilitation des centres de Tassoust et de Kaous. Un montant de 30 millions de dinars servira aussi à l'acquisition de 13 générateurs électriques au profit d'autant d'établissements de la formation professionnelle. Une autre enveloppe de 70 millions de dinars a par ailleurs été retenue pour l'acquisition d'équipements et de matériel scolaire pour 18 établissements.
Par ailleurs, le secteur de la formation à Jijel a contribué à la lutte contre la Covid-19 par la confection dans ses différents ateliers de 207 831 masques et tenues de protection. La nouveauté dans ce secteur est la mise en place d'un plan de promotion des zones d'ombre, en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le secteur de la pêche et des ressources halieutiques, du tourisme, l'Association jijélienne du tourisme et de l'artisanat, etc.
Six communes enclavées, considérées comme des zones d'ombre, sont impliquées dans ce programme pour la formation de jeunes dans les domaines de l'apiculture, de l'élevage bovin et caprin, de l'arboriculture ou encore de l'aquaculture des eaux douces et de l'oléiculture. Dans la wilaya de Mila, le même dispositif sanitaire a accompagné cette reprise, lancée officiellement dans les centres de formation professionnelle à partir de Grarem Gouga, en présence du wali, Moulaï Abdelouahab.
Le secteur de la formation professionnelle à Mila compte 8 695 stagiaires dans différentes spécialités, qui sont concernés par cette reprise. Les offres de formation pour la session de février 2021 sont au nombre de 5 210, dont 4 050 seront sanctionnés par un diplôme dans la formation professionnelle et 1 160 par un diplôme de qualification processionnelle.

Amor Z.