Algérie

Reprise des activités pédagogiques



Répartis en trois vagues de 6 000, les 18 000 étudiants inscrits en première année master et en troisième année licence dans différentes filières et spécialités ont repris cette semaine les activités pédagogiques en présentiel à l'université Bachir-Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj, conformément au protocole sanitaire mis en place pour lutter contre la propagation de la Covid-19, a-t-on appris du recteur Abdelhak Boubetra.Ce responsable a indiqué que cette première étape des activités pédagogiques en présentiel devra préparer les 6 500 étudiants inscrits en licence et les 5 500 autres inscrits en master aux examens programmés dans trois semaines. "Nous avons veillé à ce que les règles en matière de distanciation sociale, que ce soit à l'entrée ou à la sortie des salles, des amphithéâtres ou même dans l'enceinte de la structure soient respectées", a ajouté le recteur, tout en rappelant que les décisions qui ont été prises ont été imposées par les circonstances particulières que le pays traverse, à l'instar du monde entier.
"L'université Bachir-Ibrahimi a été à l'avant-garde de la lutte contre la pandémie de coronavirus, par la sensibilisation de la société et l'étude des effets sur cette dernière et même dans la mobilisation des moyens nécessaires pour les autres secteurs", a-t-il précisé. Les enseignants ont répondu présents à cette reprise présentielle des cours. D'ailleurs, de nombreux professeurs n'ont pas quitté l'université même durant les vacances. Ils ont conçu des équipements, produit du gel hydroalcoolique, des cours sur la plateforme numérique, des études et des plans pour préparer la reprise des cours ainsi que la rentrée universitaire 2020-21.
"En plus de la mise à disposition de solutions hydroalcooliques, du port obligatoire du masque et du respect de la distanciation physique, le protocole sanitaire mis en place pour lutter contre la propagation de la Covid-19 impose de réduire le nombre maximal d'étudiants en classe et en salle de travaux pratiques", dira le professeur Mokhtar Guissous, rencontré avec ses étudiants en plein cour. "Les étudiants ont répondu à l'annonce ; ils sont tous présents et travaillent avec assiduité", ajoute-t-il.
"Rattraper tout un semestre en une si courte durée est dur. On va essayer de faire ce qu'il faut durant cette période en espérant réussir à valider ce semestre", fait-il remarquer. Et d'ajouter : "Nous sommes tenus de nous adapter, trouver les meilleurs moyens et essayer de faire l'essentiel pour surmonter cette situation."
De leur côté, les étudiants ont exprimé leur satisfaction quant aux conditions d'étude et surtout à la reprise des cours. "C'est un soulagement de reprendre les cours", dira Sara, une étudiante en master. "Cette année a été très dure après le Hirak, les grèves et plus de six mois de repos forcé pour cause de crise sanitaire.
Même si nous ne sommes pas restés totalement inactifs durant ces six derniers mois en téléchargeant des cours mis en ligne, reprendre les cours n'est pas chose aisée, mais il faut dire que la situation sanitaire que traverse le pays avec cette pandémie ne nous laisse pas tellement le choix", ajoute-t-elle.

Chabane BOUARISSA


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