Reprendre d'une main ce que l'on donne de l'autre. Sous la plume

Le pouvoir d'achat de l'Algérien est miné par l'inflation et de ce fait de plus en plus érodé. Les variations haussières du taux d'inflation sont dues essentiellement à la hausse importante des prix des biens alimentaires. Les hausses ont touché notamment les viandes blanches et acheter aujourd'hui du poulet en ces temps de Ramadhan donne la chair de poule. Le salaire minimum garanti passé de 12.000DA à 15.000 DA n'a pas donné de bouffée d'oxygène, les 3000 DA ont vite fait d'être engloutis dans les hausses de prix de produits alimentaires et suffiront à peine à s'acquitter des redevances d'électricité et de gaz.
La viande, elle, sera encore de sortie. Les augmentations de salaires arrachées de haute lutte par les syndicats autonomes et les travailleurs grévistes de nombreux secteurs publics, bravant les mises en demeure de leurs tutelles respectives ainsi que les forces de l'ordre, sont considérées comme caduques. En fait, c'est reprendre d'une main ce que l'on donne de l'autre. Ces sempiternelles augmentations du coût de la vie conduisent inéluctablement vers un front social qui est en constante ébullition. La Caisse nationale des retraites annonce une augmentation de 9% des pensions de retraites ce qui devrait pour ces petits vieux mettre un tout petit peu de beurre dans les épinards. Malheureusement ce petit chouiya se verra une fois de plus englouti dans une mercuriale étourdissante et des commerçants qui ne pensent qu'à leur compte en banque même pendant le mois «sacré» qui n'a de valeur sacrée que pour ces petits retraités pieux qui tirent le diable par la queue et s'en remettent à Dieu. La solidarité en ce mois de piété ne règle pas tout. Les augmentations riment avec inflation d'autant que la majorité de la population vit en deçà du budget vital. Alors la consommation de viandes et de poissons, le port de vêtements chics, les vacances et tutti quanti sont à inscrire dans la notice de l'empire des rêves.
Le pouvoir d'achat de l'Algérien est miné par l'inflation et de ce fait de plus en plus érodé. Les variations haussières du taux d'inflation sont dues essentiellement à la hausse importante des prix des biens alimentaires. Les hausses ont touché notamment les viandes blanches et acheter aujourd'hui du poulet en ces temps de Ramadhan donne la chair de poule. Le salaire minimum garanti passé de 12.000DA à 15.000 DA n'a pas donné de bouffée d'oxygène, les 3000 DA ont vite fait d'être engloutis dans les hausses de prix de produits alimentaires et suffiront à peine à s'acquitter des redevances d'électricité et de gaz.
La viande, elle, sera encore de sortie. Les augmentations de salaires arrachées de haute lutte par les syndicats autonomes et les travailleurs grévistes de nombreux secteurs publics, bravant les mises en demeure de leurs tutelles respectives ainsi que les forces de l'ordre, sont considérées comme caduques. En fait, c'est reprendre d'une main ce que l'on donne de l'autre. Ces sempiternelles augmentations du coût de la vie conduisent inéluctablement vers un front social qui est en constante ébullition. La Caisse nationale des retraites annonce une augmentation de 9% des pensions de retraites ce qui devrait pour ces petits vieux mettre un tout petit peu de beurre dans les épinards. Malheureusement ce petit chouiya se verra une fois de plus englouti dans une mercuriale étourdissante et des commerçants qui ne pensent qu'à leur compte en banque même pendant le mois «sacré» qui n'a de valeur sacrée que pour ces petits retraités pieux qui tirent le diable par la queue et s'en remettent à Dieu. La solidarité en ce mois de piété ne règle pas tout. Les augmentations riment avec inflation d'autant que la majorité de la population vit en deçà du budget vital. Alors la consommation de viandes et de poissons, le port de vêtements chics, les vacances et tutti quanti sont à inscrire dans la notice de l'empire des rêves.