Reports successifs de l'inauguration de Sorfert Algérie

Une autre date avait été annoncée : le premier train d'ammoniac et d'urée en février 2011, le deuxième en août 2011. Mais le décollage n'y est toujours pas. La dernière annonce de Nassif Sawiris, président d'OCI et des responsables de la holding RCH situait l'entrée en production à  janvier 2012 : 1er train d'ammoniac-urée pour le 31 janvier et le 2e train d'ammoniac en avril. Un autre rendez-vous manqué.  Quelles sont les véritables raisons à  l'origine de ces reports successifs du démarrage du complexe ' Ces glissements de planning sont dus à  une conjonction de facteurs, nous a-t-on répondu du côté égyptien comme de celui algérien. Des aléas d'ordre techniques, travaux de confortement au niveau du terrain devant abriter le complexe, changement des données de la ligne de gaz naturel, prises en charge des exfiltrations de produits hydrocarbures, incendie au niveau de la pomperie de l'eau de mer, indisponibilité de certains intrants chimiques sur le marché, difficultés de dédouanement, manque de financements, retard dans l'approbation des couts additionnels et aussi… les tumultes footballistiques algéro-égyptiens qui s'étaient traduits par le départ massif de l'ensemble des cadres d'OCIA. Du côté algérien, c'est silence radio pour ce qui est du démarrage des activités. Nos multiples tentatives de joindre M. Benmerabet et M. Lalouani, respectivement DGA et PDG de Sorfert sont restées vaines. En réunion ou en déplacement, était à  chaque fois la réponse des préposés au standard. Un mutisme que certains observateurs expliquent par la prudence d'y voir plus clair après la finalisation des négociations en cours entre les principaux producteurs mondiaux.