«Algérie, la pépite du Maghreb», un reportage publié dimanche par le quotidien breton Le Télégramme, se veut une invitation au voyage du plus vaste pays d'Afrique pour explorer «ses contrées méconnues, aux richesses naturelles rarissimes et au passé culturel fascinant».Dix jours après la publication du Figaro Magazine d'un carnet de voyage sur Alger, vieille cité méditerranéenne «à la mémoire longue», un double projet médiatique vient d'être réalisé et publié par des médias bretons, Le Télégramme et Tébéo TV, qui partent à la découverte de l'Algérie. Dans son reportage, Le Télégramme démarre son périple à Oran sur les traces du célèbre auteur en 1947 de «La peste», Albert Camus, du grand couturier français Yves Saint Laurent ou du journaliste Jean-Pierre Elkabbach. Après un baptême à Santa Cruz pour montrer que la deuxième ville d'Algérie a été dominée durant trois siècles par les Espagnoles et mettre en valeur, avec de la hauteur, les différentes facettes de sa beauté, le journal souligne que «le front de mer est un peu ce qu'est la promenade des Anglais à Nice».
«Les balades du soir sont animées au rythme du raï ou de variétés françaises et italiennes. A quelques foulées, la place d'Armes a gardé tous les vestiges de l'époque coloniale. L'hôtel de ville et ses deux lions de l'Atlas sculptés par Auguste Cain, en 1889», a-t-il écrit, soulignant sa caractéristique hospitalité. Dans son périple et sur ses routes, le journaliste constate que «l'Algérie est en construction», avant d'arriver à Tlemcen qui, «par sa culture, son architecture arabo-mauresque, ottomane et occidentale, elle est une mosaïque d'influences». «Les petites ruelles qui serpentent la vieille ville rappellent Grenade. L'art andalou est omniprésent. Il suffit de voir le patio de l'hôtel Zianide ou le palais el-Mechouar au c?ur de ville, ainsi que la mosquée d'Abou Medyene», a-t-il expliqué, faisant un détour au marché «où l'art du caftan fait figure de modèle chez les plus aisés».
Dans ce voyage, Alger la Blanche «bordée de part et d'autre par de petites criques et de vastes plages» est incontournable et, «pour s'offrir la meilleure vue», le journal propose d'arpenter les dédales de la Casbah. «Toujours en restauration, mais la promenade vaut le détour. Des terrasses, on domine la baie d'Alger. Le port et la grande mosquée. Le dôme de l'ancienne synagogue. Les bâtisses blanches du front de mer avec ses arcades. Là, rien n'a changé», décrit l'auteur de ce reportage donnant la même impression nostalgique du retour de Paul Verlaine à sa maison lorsqu'il écrivit son poème «Après trois ans» où rien n'avait changé à cette époque.
La promenade à Alger oblige le visiteur à revisiter l'histoire de cette ville méditerranéenne qui semble tourner son dos à la mer. Le voyage se termine par un pèlerinage qu'il ne faut pas rater et pour retrouver encore une fois le chemin de Camus sur le site archéologique «majeur» de Tipasa, en bord de mer. Le même sujet a été abordé par la chaîne de télévision locale bretonne Tébéo TV qui, elle, était partie sur un magazine d'une trentaine de minutes à la recherche des Bretons.
Les mêmes facettes reviennent dans le reportage audiovisuel, «Les Bretons d'ailleurs : Algérie», avec l'histoire (ou success-story) de Bretons qui se sont installés en Algérie, business ou mariage mixte obligent. Ces Bretons racontent leur vie en Algérie, mentionnent la qualité des relations humaines «perdues en France» et recommandent même qu'il faut venir en Algérie pour débuter le business et puis le faire grandir, peut-être, ailleurs.
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Posté Le : 03/08/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R C
Source : www.lnr-dz.com