Algérie

Report de la réunion de Nouakchott Lutte contre le terrorisme dans le Sahel



Report de la réunion de Nouakchott                                    Lutte contre le terrorisme dans le Sahel
Prévue pour le début du mois de décembre, la réunion de Nouakchott, inscrite dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé dans la région du Sahel, vient d'être ajournée pour des impératifs d'agenda. C'est ce qu'a indiqué, dimanche, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines. Abordant la question au cours du point de presse animé conjointement avec son homologue nigérien, Messahel a expliqué le report par le souhait des «initiateurs de cette rencontre de faire le bilan de la situation après la réunion de Bruxelles». Le rendez-vous de Nouakchott marquera, pour rappel, l'élargissement des parties de la coordination avec la participation de trois autres pays, à savoir le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. Sur sa lancée, M. Abdelkader Messahel fera remarquer que «les dernières semaines ont été particulièrement marquées par une activité intense de tous les mécanismes mis en place dans la lutte antiterroriste ainsi que pour le développement de la région, notamment au niveau politique». En faisant ainsi le point sur les réunions, tenues et à tenir à l'avenir, le ministre a soutenu que «des avancées très intéressantes sont à relever notamment la convergence de vues totale sur cette menace et sur la manière pour nous de lui faire face». Soulignant que «ces rencontres sont la poursuite du dialogue entamé lors de la conférence d'Alger tenue en septembre dernier concernant la lutte antiterroriste, le crime organisé et la pauvreté», Messahel a soutenu que la région du Sahel doit aussi faire face à d'autres menaces. Il s'agit, note Messahel, des «défis liés à la pauvreté en général dans notre sous-région, et au rush massif des populations venant de Libye». Evoquant la question des projets communs, Messahel a cité le grand projet de la Transsaharienne, dont les travaux sont toujours en cours. Freiné par des contraintes de financement, Abdelkader Messahel a défendu l'idée selon laquelle l'Algérie a financé par ses propres moyens la partie relevant du
territoire algérien. «Nous finançons par nos propres moyens la partie algérienne du projet du siècle qui est la route Transsaharienne et le Niger finance une bonne partie du tronçon qui le concerne dont il reste 223 km à réaliser», déclare le ministre. Avec la précision que l'Algérie sollicite les banques dont elle est membre : la Banque américaine de développement, la Banque islamique de développement et la Banque africaine de développement, (BAD).

A. Y.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)