Report de la conférence sur le nucléaire : Nabil Al Arabi exprime son regret Actualité : les autres articles

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al Arabi, a exprimé son regret quant à la décision d'annuler la conférence sur l'établissement d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient, qui était prévue pour cette année, prise par les organisateurs de la conférence.
Dans un communiqué, M. Al Arabi a affirmé que tous les pays de la région, à l'exception d'Israël, avaient exprimé leur disposition à prendre part à la conférence et ont demandé de tenir la conférence à sa date prévue, comme cela avait été décidé en 2010 au cours de la conférence de révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
Compte tenu des retombées négatives de cette décision sur la sécurité régionale et sur l'ordre international de non-prolifération des armes nucléaires, les hauts responsables des pays arabes devront se réunir mercredi et jeudi prochains pour examiner ce dernier développement et prendre les décisions adéquates, a indiqué M. Al Arabi.
De son côté, le directeur de l'administration multilatérale au sein de la Ligue arabe et responsable du dossier de la non-prolifération des armes nucléaires et autres armes de destruction massive, Wael Al Assad, a indiqué que les conditions mises par Washington concernant la conférence sont en contradiction avec les engagements internationaux pris au cours de la conférence de révision du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. Les Etats-Unis «ne peuvent pas annuler la conférence car celle-ci doit être annulée par une décision internationale», a-t-il souligné. Les Etats-Unis ont demandé un dialogue sur «la sécurité régionale et les procédures d'établissement de la confiance entre tous les pays de la région, soit un dialogue arabo-israélo-iranien sur la sécurité, ce qui est impossible à réaliser», a estimé ce responsable.