REPONSE À L'ARTICLE «ON REGARDE TOUJOURS LE PALIER DES AUTRES» Hommage à mon père et à mon époux

Je suis une femme tout comme vous, et je m'appelle Mouna. Je me permets de répondre à votre article, et à quelques-unes de vos questions, même si je vois que votre écrit s'adresse principalement à la gent masculine !
C'est en quelque sorte un hommage à mon père et aussi à mon époux, qui, eux, sont l'exemple de l'existence de cette minorité que vous cherchez encore ! Papa n'oublie jamais l'anniversaire de maman, au contraire, il nous le rappelle avant pour décider du cadeau ensemble (mes deux sœurs et moi), il ne manque jamais d'être galant, de lui dire qu'elle est belle lorsqu'elle porte ce qu'il trouve à son goût, de complimenter sa cuisine à elle et aux autres surtout. Ses unités — comme vous dites — vont à ses 3 filles (l'une est mariée), l'autre à l'étranger et la dernière est au Sud, et pour sa femme, son fils et ses amis ; et pour se plier en quatre, je peux vous assurer qu'il se plie même en 6 pour chacun de nous, pour les autres et rarement pour lui ! Franchement, pour quelqu'un qui n'a pas connu l'affection maternelle et paternelle (fils de chouhada), c'est vraiment un don de Dieu, la douceur et la tendresse dont papa fait preuve... il n'a jamais guidé ma maman en pensant qu'elle en était incapable toute seule, mais il lui a toujours fait comprendre qu'il lui faisait confiance et qu'il pouvait compter sur elle. Quant à mon mari chéri, les weekends ce n'est pas pour monopoliser la télécommande ou s'enraciner sur le fauteuil, c'est surtout le sacré moment de détente (sortie s'il fait beau) et visite familiale des deux parties (la mienne et la sienne). C'est aussi un homme généreux qui n'a pas besoin d'anniversaire pour offrir quelque chose, pas besoin de remarques désobligeantes pour faire comprendre son point de vue.. Je peux passer des heures à parler de lui comme de quelques-uns de mes collègues qui eux aussi ne font pas partie de ceux qui regardent le palier des autres, ce sont elles les personnes dont vous dites les non-concernés. Heureusement qu'ils existent...