Tripoli réaffirme l’indépendance de sa Justice
La Libye a confirmé hier des négociations en cours pour un règlement de l’affaire des infirmières bulgares, précisant toutefois qu’un tel accord ne pouvait intervenir avant que la justice libyenne ne rende son «verdict final». Condamnés à mort une première fois en 2004, peine confirmée fin 2006, des infirmières ainsi qu’un médecin palestinien ont délibérément inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi dont 56 sont décédés, selon la justice libyenne. Le communiqué a été publié en réaction à la déclaration du président américain George W. Bush qui avait demandé vendredi à Tripoli de libérer les cinq infirmières bulgares. «Personne n’a le droit de s’ingérer dans les affaires de la justice libyenne et nous affirmons la nécessité de respecter l’indépendance de notre justice», a déclaré le chargé des Affaires européennes au ministère libyen des Affaires étrangères. «Nous aurions aimé que le président américain Bush souligne sa compassion pour ces enfants et la souffrance de leurs familles», a-t-il ajouté. Bush avait déclaré qu’il était «concerné pour contribuer, non seulement, à soutenir, mais à libérer les infirmières» avant de menacer «Nous adressons ce message très clairement au gouvernement libyen». Les familles des victimes ont annoncé avoir trouvé, au cours d’une rencontre avec Tony Blair mardi, un accord susceptible de déboucher sur un règlement de l’affaire avant le 21 juin.
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Posté Le : 04/06/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com