Le Premier ministre turc affiche un comportement que l'on dirait peu connu en démocratie. Comme s'il se sentait dos au mur et qu'il faisait face à un danger imminent, il fait appel à ses partisans. Ses électeurs devrait-on dire, ou alors sa base militante, ce qui tend jusqu'à l'opposer par les urnes à ceux qui battent le pavé depuis le 31 mai dernier et occupent l'espace public mais néanmoins symbolique, celui de la place Taksim à Istanbul. Une tendance plutôt dangereuse, puisqu'elle met des Turcs les uns en face des autres. Ce qui est plutôt inédit en démocratie, car le recours s'il venait à être radicalisé pourrait déboucher sur des situations susceptibles au moins d'altérer l'image du pays.
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Posté Le : 19/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohammed Larbi
Source : www.elwatan.com