«Repêchées» après l'étude de leur recours: Relogement de 45 familles du bidonville «Es Sebkha» à Oued Tlelat

Plus d'une quarantaine de familles, initialement exclues du relogement du bidonville ‘Es Sebkha', viennent de bénéficier d'un logement après l'étude de leurs recours. Au total ce sont 45 familles qui ont été « repêchées » après l'étude des recours. Ces familles seront relogées au pôle urbain de Oued Tlelat. La semaine dernière et après une étude approfondie, les résultats de l'enquête lancée après l'opération de relogement des occupants du bidonville ‘Es Sebkha', dans la commune de Sidi Chahmi, ont été publiés par la daïra d'Es-Sénia. Après l'étude de près de 320 recours déposés auprès de la daïra, la commission a révélé que 45 recours seulement sont fondés et 275 autres, non fondés pour diverses raisons, ont été rejetés. Les résultats ont été publiés sur la page ‘Facebook' de la daïra avec le nom, la date de naissance et le motif du rejet du recours. Certains avaient déjà bénéficié de logements sociaux, d'autres ne résident pas dans le quartier, alors que certains ont occupé les lieux après le recensement selon la daïra. Les services de la daïra avaient invité ceux dont les recours sont fondés à se rapprocher de ces services, dimanche prochain, pour remplir les formalités en perspective de leur relogement Il y a lieu de signaler que le relogement des occupants du bidonville ‘Es Sebkha', dans la commune de Sidi Chami, il y a plus d'un mois, a provoqué la colère des habitants qui n'ont pas été satisfaits lors de cette opération. Des dizaines de personnes ont organisé, ce jour là, un sit-in devant le siège de la daïra d'Es sénia, en guise de protestation. Ces derniers avaient dénoncé le fait qu'elles n'ont pas bénéficié d'un logement alors qu'elles occupent le site depuis plusieurs années. « On a pas bénéficié d'un logement dans le cadre de cette opération de relogement, alors que ma famille et moi occupons une baraque dans ce bidonville depuis une dizaine d'années », dira un père de famille exclu du relogement.Les protestataires crient « à l'injustice » et interpellent le wali pour intervenir. « Nous sollicitons le wali d'Oran, pour ouvrir une enquête. On n'a pas où aller » dira un autre. Notons que quelque 1.000 familles, occupant des habitations de fortune dans le bidonville ‘Sebkha' dans la commune de Sidi Chami ont été relogées, il ya plus d'un mois, au pôle urbain de Oued Tlelat.