Algérie

Réouverture du pont de Sidi Rached: Retour à la normale '


Après la réouverture du pont de Sidi Rached à la circulation, mardi premier novembre, et dont la nouvelle s'est d'ailleurs répandue en ville comme une traînée de poudre, une satisfaction générale se dégage chez les citoyens de toutes catégories, aussi bien les piétons déclarant qu'ils n'auront plus enfin à faire de longs détours, que chez les automobilistes que nous avons interrogés hier.
Ainsi, pour Mahmoud qui réside à la cité Djebel Ouahch et travaille comme agent d'administration dans un organisme situé au quartier Fadila Saadane, à l'ouest de la ville, «c'est une bénédiction car maintenant j'arrive à l'heure à mon travail parce que je peux prendre la correspondance à partir du centre-ville et pointer avant l'ouverture des bureaux». Un autre citoyen, commerçant de son état au centre de la ville, dira que «la réouverture du pont va sûrement désserrer un tant soit peu l'étau subi par tout le monde, remarqué depuis la fermeture de cette importante voie de communication», a-t-il souligné. Et d'ajouter «reste à savoir maintenant si les travaux de consolidation de l'ouvrage sont de qualité. Et je pense que nous allons vérifier cela à court ou à moyen terme après le passage des pluies qui sont tombées ces derniers jours et celles qui vont venir pendant la période hivernale». Ce scepticisme concernant la qualité des travaux effectués sur le pont n'est pas partagé par Oussama, un étudiant de 20 printemps, qui déclare «faire confiance à l'entreprise SAPTA et aux experts italiens qui ont supervisé ces travaux. Ce sont les meilleurs spécialistes au monde en matière de ponts, a-t-il estimé, en ajoutant que l'essentiel est de préserver cette 'uvre architecturale qui fait partie du paysage urbain de la ville… des ponts».
Un retraité septuagénaire résidant à la cité El-Hayet de Sidi Mabrouk supérieur, rencontré au niveau de la station de taxis de la rue Chitour, a tenu, lui, à modérer son enthousiasme en déclarant que le problème de la circulation à Constantine ne sera complètement réglé que lorsque le tronçon de l'autoroute Est-Ouest qui passe par Djebel Ouahch sera ouvert à la circulation. «En passant par le pont ce matin, notre taxi a quand même mis plus de trois quarts d'heure pour arriver au centre-ville car il y avait un bouchon monstre provoqué par les éternelles processions de camions et de semi-remorques qui passent par le Chalet des pins».
Enfin, au niveau de cette station de taxis qui dessert les quartiers nord et est de la ville, les conducteurs des véhicules jaunes n'ont pas caché leur satisfaction. «Enfin, la situation est revenue comme avant et nous allons pouvoir travailler à l'aise», nous a déclaré un taxieur de la ligne Djebel Ouahch qui était en train de charger. Plus bas à la station de Sidi Mabrouk, Oued El-Had et El-Gammas, des cris d'indignation se sont élevés contre certains taxieurs qui, une fois arrivés à hauteur de la station, chargent au pied levé les passagers qui ne font pas la queue et rebroussent chemin.
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