Algérie

Réouverture du nouveau marché de proximité d'Aïn El-Turck: Les ex-propriétaires des kiosques démolis à Cap Falcon satisfaits



Des commerçants du marché communal d'Aïn El Turck ont tenu à exprimer au «Quotidien d'Oran» leur satisfaction et ce, suite à l'annonce de son évacuation après le mois sacré pour le délocaliser au marché de proximité, sis dans le quartier Nakhil.«Nous glandions à attendre notre indemnisation depuis plus d'une décennie suite à la démolition des kiosques où nous exercions une activité pour nourrir nos familles » ont regretté avec amertume des ex-exploitants de ces 22 kiosques en question, biens communaux cédés à la concession, ayant été ciblés par une opération de démolition en 2010, pour le besoin de lancement de projets d'aménagement urbain. «Nous sommes dans l'obligation de nous acquitter d'une location mensuelle d'un montant de 6.000 DA depuis notre affectation au cours du mois de septembre 2018, au nouveau marché de proximité. Nous disposons tous d'une attestation d'indemnisation, qui nous a été dûment délivrée en 2010 par l'APC de l'époque, ce qui nous ouvre le droit au bénéfice d'un lieu d'activité commerciale dans ce marché de proximité », ont renchéri nos interlocuteurs qui saluent la louable décision de la daïra concernant l'évacuation de l'exécrable marché communal et l'ouverture de celui de proximité, synonyme de la fin d'une situation morbide,.
Toujours est-il que tout prête à croire que ce complexe quiproquo, qui a été longtemps épilogué sur la place d'Aïn El Turck, va enfin connaître son dénouement.
Il importe, en effet, de signaler la série de troubles qui a éclaté après la confection des listes des bénéficiaires, ayant été à chaque fois vivement contestée par les postulants, à travers des sit-in et même en assiégeant le siège de l'APC. Cependant, certains bénéficiaires disposant de tables au marché communal, refusent toujours d'occuper leur nouveau lieu de travail et ce, en invoquant notamment le fait que le marché des fruits et légumes demeure toujours en activité alors qu'il devait en principe être évacué depuis. « Une litote dissimulant un faux fuyant pour des intérêts subtilement cachés », ont affirmé à ce propos nos interlocuteurs.
Ce malheureux état de fait a été vivement décrié par les bénéficiaires, plus particulièrement ceux dont les kiosques ont été démolis en 2010 et ne disposant depuis d'aucun autre lieu de travail, qui se sont rapprochés du «Quotidien d'Oran» pour exprimer leur vif soulagement de la fin de leur calvaire avec l'évacuation du marché en question. Il y a lieu de souligner, dans cette optique, que le marché de proximité, qui a été réalisé plus de 10 ans auparavant et ayant nécessité un apport financier de 4,5 milliards de centimes, est destiné à accueillir les commerçants du marché des fruits et légumes de ladite municipalité et à contribuer ainsi à endiguer un tant soit peu l'informel.
Ce marché s'est dégradé au fil des jours au point de nécessiter une restauration avant sa livraison. Du coup, la décision de la daïra concernant la délocalisation de l'actuel marché de fruits et légumes de ladite commune, a suscité un soulagement pour nombre de commerçants qui s'impatientent pour s'installer dans leur nouveau lieu de travail. Notons sur ce registre qu'un autre loufoque constat est également relevé en ce qui concerne les locaux commerciaux, qui sont livrés aux actes de pillage et qui ne cessent de se dégrader au fil des jours, dont certains ont été carrément squattés par des familles sinistrées. Il s'agit des 370 locaux commerciaux inscrits dans le cadre des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM, qui n'ont toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires.
Ces derniers refusent toujours d'occuper leur nouveau lieu de travail et ce, en argumentant la détérioration de ces locaux, l'absence d'électricité et d'eau courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia, situé à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon. Un autre compliqué et morbide écheveau à démêler en somme.


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