L'Etat a décidé de redynamiser les hôtels du Sud, des structures qui nécessitent une sérieuse mise à niveau aux plans des équipements et des prestations pour les rendre conformes aux normes nationales et internationales en matière d'hôtellerie.
Cette option a été prise après les avoir proposés à la privatisation, mais n'avaient pas trouvé preneurs. L'offre hôtelière au Sud a pris un sérieux coup de vieux. Résultat : moins de séjours hôteliers et des durées raccourcies avec moins de clients. D'autre part, les deux grands hôtels de la capitale, El Djazaïr et El Aurassi, sont désormais transformés en chaînes hôtelières après leur rattachement à plusieurs hôtels du sud du pays, selon Mokrane Louanchi, SG de la société de Gestion des participations tourisme et hôtellerie (Gestour), cité par l'APS. Avec cette opération, qui intervient dans le cadre d'une réorganisation du portefeuille de la société Gestour, les entreprises de gestion hôtelière El Djazaïr et El Aurassi prennent désormais la dénomination chaîne El Djazaïr et chaîne El Aurassi, dont les logos feront l'objet d'un enregistrement en qualité de « label » auprès de l'Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI) et tout autre organisme concerné.Cette réorganisation s'est traduite par le rattachement à la chaîne El Djazaïr de trois unités hôtelières : Taghit (Béchar), Gourara (Timimoun), qui étaient initialement sous la coupe de l'Entreprise de gestion touristique de l'Ouest, et l'hôtel Le Caïd (Bou Saâda) qui faisait partie du patrimoine de l'entreprise touristique de Biskra. Quant à la chaîne El Aurassi, la société Gestour a décidé de lui rattacher trois autres hôtels également : El Boustène (Goléa), El Mahri (Ouargla) et Rym (Beni Abbès). La société Gestour a engagé un plan de modernisation des hôtels du Sud pour relancer le tourisme et permettre à El Djazaïr, El Aurassi et l'EGT Centre, qui disposent de moyens humains et matériels, de pouvoir suivre et réorganiser la réhabilitation des unités et de les accompagner dans la relance du tourisme au Sud.L'Algérie compte sur son Sahara pour rattraper son retard en matière de tourisme, un secteur mis à mal par le terrorisme et le manque d'infrastructures hôtelières. Le gouvernement veut passer de la phase de la conceptualisation et du constat à celle de l'opérationnel en mettant en 'uvre la stratégie de relance à l'horizon 2025.
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Posté Le : 04/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Kamel Benelkadi
Source : www.elwatan.com