Algérie

Rentrée scolaire : Un rendez-vous loupé à Djelfa !


Sans conteste, la rentrée scolaire 2008/2009 s'est déroulée dans un tohu-bohu. Certaines structures pédagogiques, notamment des CEM inscrits neufs et ceux devant bénéficier d'extensions et ou subir des réfections, prévues pour être opérationnelles au moins au jour J, sont encore en chantier. Djelfa : De notre bureau A la suite de quoi, des centaines d'élèves sont renvoyés chez eux pour « ultérieurement ». Et cela dépend du bon vouloir des entrepreneurs ! A ce propos justement et, selon les informations disponibles à la suite de la réunion tenue récemment entre l'APW et la direction de l'éducation, 40% de ces CEM seront livrés en novembre prochain ! Et comme ce secteur affectionne étrangement les contraires, on notera que la date de remise des clefs pour ce qui est des 60% restants est prévue au plus tard dans la dernière décade du mois en cours.Bien qu'une tare en termes de délai, comparée à bien pire, vécu par le passé, cette contre-performance paraît aujourd'hui comme un moindre mal, voire une « prouesse » pour l'équipe dirigeante actuelle de la DE qui n'en finit pas de décevoir. En tout cas, cette situation a fait que des chefs d'établissement dans le cycle moyen se sont vu contraints de procéder aux inscriptions de leurs élèves à partir des écoles primaires situées à proximité ! Inutile de décrire le méli-mélo provoqué à cette occasion, le désarroi dans lequel étaient plongés les parents d'élèves et, surtout, le choc éprouvé par les nouveaux arrivants au 2e palier qui avaient pour nombre d'entre eux le sentiment d'avoir fait du surplace en se retrouvant « derechef » dans une école primaire, même le temps d'une matinée ou d'un après-midi ! Pour le directeur de l'éducation, ces « contretemps » sont le résultat d'efforts fortement centrés sur le bac 2008 et les derniers concours lancés pour le recrutement dans les différents corps de l'éducation ! Une observation, pour le moins qu'on puisse dire, qui confine à l'absurde ! Soit ! que dire en revanche du cas de la commune de Oum Laadham, un exemple parmi tant d'autres, où 441 élèves du primaire et 129 autres du CEM se retrouvent sans personnel d'encadrement pédagogique ' A noter que le siège de cette direction est régulièrement investi par une foule monstrueuse de personnels qui pour réclamer une affectation, qui pour contester une mutation, etc. Et la liste des dysfonctionnements est encore longue'
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