Algérie

Rentrée scolaire



Rentrée scolaire
Dans la commune de Tousnina, des parents d'élèves ont organisé un sit-in devant les écoles pour protester contre le gel d'un projet de réalisation d'un lycée. De ce fait, les élèves n'ont pu rejoindre leur classes.Une rentrée des classes pour le moins mouvementée, hier matin, dans la commune de Tousnina, à 55 km au sud-ouest de Tiaret. Et pour cause, les habitants de cette commune qui accompagnaient leurs progénitures à l'école, ont décidé d'organiser un sit-in de protestation contre le gel du projet de réalisation d'un lycée. Ce qui fait que les élèves n'ont pas rejoint leurs classes. Il faut savoir qu'avant de passer à l'action, les organisateurs ont pris soin d'aviser, via un communiqué rendu public, les autorités locales.Les protestataires qui expliquent que «la contrée recense plus de 800 élèves qui poursuivent leur scolarité dans les communes avoisinantes, notamment à Sougueur, non sans conséquences aux plans financiers et autres désagréments, et aurait dû bénéficier d'un lycée à l'instar des communes de Djillali Benamar et Aïn Dzarit».Dans le communiqué, il est fait état d'une aberration au plan de la gestion puisque «certains élèves se sont vus ouvrir une annexe du lycée Zakaria Mejdoub». La même annexe s'est vue adjointe une sous-annexe. «Une politique du bricolage» en somme qu'ont tenu à dénoncer les habitants de Tousnina. En filigrane, se pose l'opportunité de la redéfinition des priorités dans le secteur, et par conséquent, la reconfiguration de la carte scolaire selon les besoins.Les responsables du secteur auraient pu retenir Tousnina, ne serait-ce que par le nombre de lycéens disséminés à travers d'autres structures, pour lancer de nouveaux projets. Le comble, quand on sait que le nouveau lycée de Djillali Benamar ne comptait, au coup de starter, que 111 élèves pour une offre de 800 places.Passons pour les coûts de réalisation des deux nouveaux lycées dont il y a à redire. Pour dénoncer cette planification aux antipodes d'une bonne gestion à mettre à l'actif d'anciens responsables, les protestataires ont brandi des pancartes sur lesquelles il est fait allusion à la «hogra» et autre «iniquité» dans l'affectation des projets d'équipements entre localités déshéritées d'une même wilaya.Au-delà de cet acte pour le moins gravissime et des chiffres ressassés, ce sont quand même «d'autres structures nouvelles qui sont venues renforcer les capacités d'accueil existantes»?mais quand il s'agit d'appeler le chargé de communication pour expliciter et donner la version de l'administration concernant ces couacs, c'est le black-out.


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