Algérie

Rentrée culturelle: Pour quelques navets de plus



Rentrée culturelle: Pour quelques navets de plus
Depuis quelques temps, comme on s'intéresse à la rentrée scolaire et sociale, on parle aussi de la rentrée culturelle.
Des artistes et surtout des gestionnaires des activités artistiques ont tenté ces derniers jours de mettre en avant la rentrée culturelle. On sait que comme chaque année, la rentrée scolaire coincide avec le Salon international du livre d'Alger et quelques festivals, notamment celui de la bande dessinée (FIBDA) mais on se demande pourquoi on parle d'une rentrée culturelle alors que durant l'année, il y a pratiquement le vide et que la période des vacances scolaires devrait être beaucoup plus chargée par les programmations artistiques. On se demande pourquoi, il y a ce manque alors que justement, c'est durant les vacances et les congés que les parents peuvent accompagner leurs enfants les après-midis et les soirées pour assister à des concerts ou voir des pièces de théâtre, des concerts ou des films de cinéma.
Vive les vacances !
On a remarqué qu'il y a un manque d'activités durant l'été mais on ne sait pas encore si cela est dû à l'absence des gestionnaires qui étaient justement en vacances. Si c'est le cas, on comprend pourquoi ils pensent à une rentrée culturelle, littéraire et artistique. Les artistes comme les gestionnaires ont bien le droit de se reposer mais ils ne doivent pas partir en vacances en même temps pour qu'il y ait des activités durant toute l'année, comme c'est le cas dans tous les pays. Pour les entreprises, on sait que même si la plupart des travailleurs partent durant les trois mois de l'été, on s'arrange que pour que les machines continuent à fonctionner toute l'année. Si, pour la culture, on pense que la rentrée doit se faire en octobre pour programmer les budgets, comme les entreprises qui le font en janvier, on devrait penser plutôt à la rentabilité de ce budget durant toute l'année dont la période estivale.
Des projets non concrétisés
On devrait vérifier aussi si ce budget a bien été utilisé et éviter que des metteurs en scène, des réalisateurs et autres artistes prennent des milliards sans que le projet n'aboutisse et sans que personne ne leur demande des comptes.
Comme chaque année, cet argent est dépensé en Algérie ou à l'étranger, notamment en bord de mer, en attendant une nouvelle rentrée artistique culturelle ou littéraire.
Pour cette année, on nous dit qu'il y a une nouvelle rentrée culturelle mais on n'arrive pas à nous convaincre et nous dire pourquoi certains projets, notamment cinématographiques n'arrivent pas à être concrétisés et, surtout, ce qu'on a fait des budgets, qui rappelons-le, ont été prélevés du Trésor public, c'est-à-dire de la poche de ce citoyen qui n'arrive pas à acheter un kilogramme de pomme de terre ou de tomate, car trop cher, alors que des cinéastes qui prennent des milliards ne produisent même pas un navet.


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