Algérie

Rentrée chargée pour le FFS En attendant les locales



Une rentrée chargée attend le Front des forces socialistes. Le parti d'Aït Ahmed va devoir en principe organiser en septembre quatre événements-phares, tous décidés lors de la session extraordinaire du conseil national qui s'est tenue le 10 août 2012. Il s'agit de la conférence économique et sociale, de l'Université d'été, de la rencontre nationale des anciens militants de 1963 et de celle nationale des femmes. Les dirigeants attendent certainement de ces rendez-vous qu'ils permettent le redéploiement du parti sur la scène politique après une longue absence, ponctuée, il est vrai, par l'épisode éprouvant de la fronde contre la direction d'Ali Laskri. L'équipe de l'actuel premier secrétaire semble donc avoir surmonté cette épreuve de force engagée contre elle par d'anciens ténors du parti. Mais le FFS fait contre mauvaise fortune bon c'ur, bien que cette assertion ne parait pas convenir dès lors que les 26 nouveaux élus à l'APN sont tenus de s'acquitter d'une contribution financière de 30% de leur salaire. N'empêche, on ne sait pas si ce programme ambitieux qui a l'air d'être une stratégie devant conduire le FFS aux élections locales prévues le 29 novembre prochain, a des visées seulement électoralistes ou s'il traduit réellement un besoin de dialoguer avec la société ' Il est clair cependant que les locales présentent un haut intérêt pour ce parti, qui considère même qu'il dispose d'un atout du fait de son implantation dans la région de Kabylie. Son intérêt pour les élections municipales s'est d'ailleurs manifesté dernièrement avec l'élaboration d'un code du parti pour les élections locale qui détaille les procédures de désignation des candidatures. Pour revenir à la rentrée sociale, le FFS devrait se dire qu'il gagnerait à organiser une conférence économique et sociale qui lui servirait de bonne amorce pour entamer la rentrée, et ceci au moins pour deux raisons. Primo, le programme économique du FFS est mal compris d'autant plus que ce parti se réclame du socialisme démocratique. Son passage devant le Forum des chefs d'entreprise à la veille des dernières législatives a suscité la levée de boucliers de la part des partis qu'il convient d'appeler de gauche ou de ce qu'il en reste. Secundo, l'Algérie a besoin d'un débat contradictoire sur la question économique et sociale et le FFS voudrait peut être écouter les acteurs qu'ils soient dans le secteur privé ou étatique, les associations, les syndicats, les organisations professionnelles, etc. Depuis à peu près dix ans, les partis toutes tendances confondues, se contentent, soit de critiquer la politique sociale et économique du gouvernement sans esquisser une alternative fiable, soit de soutenir les revendications des syndicats, sans proposer plus que ceux-ci n'en demandent. Quant aux autres points inscrits au programme du FFS, ils revêtent tout autant d'importance. Plus prosaïque, l'université d'été est un moment qui associe mobilisation militante et échange avec la société. La réunion nationale des femmes devrait être conçue dans le même esprit. Le FFS en parlant de ses femmes parlera probablement, par ricochet, des autres femmes écartées par les partis concurrents et qu'il aura à croiser dans l'hémicycle Zighout- Youcef. Enfin la convocation d'une réunion nationale des anciens militants de 1963, vise certainement à renforcer une sorte d'instance morale et à l'occasion arbitrale dont le parti a grand besoin par ces temps de grande turbulence.
Une rentrée chargée attend le Front des forces socialistes. Le parti d'Aït Ahmed va devoir en principe organiser en septembre quatre événements-phares, tous décidés lors de la session extraordinaire du conseil national qui s'est tenue le 10 août 2012. Il s'agit de la conférence économique et sociale, de l'Université d'été, de la rencontre nationale des anciens militants de 1963 et de celle nationale des femmes. Les dirigeants attendent certainement de ces rendez-vous qu'ils permettent le redéploiement du parti sur la scène politique après une longue absence, ponctuée, il est vrai, par l'épisode éprouvant de la fronde contre la direction d'Ali Laskri. L'équipe de l'actuel premier secrétaire semble donc avoir surmonté cette épreuve de force engagée contre elle par d'anciens ténors du parti. Mais le FFS fait contre mauvaise fortune bon c'ur, bien que cette assertion ne parait pas convenir dès lors que les 26 nouveaux élus à l'APN sont tenus de s'acquitter d'une contribution financière de 30% de leur salaire. N'empêche, on ne sait pas si ce programme ambitieux qui a l'air d'être une stratégie devant conduire le FFS aux élections locales prévues le 29 novembre prochain, a des visées seulement électoralistes ou s'il traduit réellement un besoin de dialoguer avec la société ' Il est clair cependant que les locales présentent un haut intérêt pour ce parti, qui considère même qu'il dispose d'un atout du fait de son implantation dans la région de Kabylie. Son intérêt pour les élections municipales s'est d'ailleurs manifesté dernièrement avec l'élaboration d'un code du parti pour les élections locale qui détaille les procédures de désignation des candidatures. Pour revenir à la rentrée sociale, le FFS devrait se dire qu'il gagnerait à organiser une conférence économique et sociale qui lui servirait de bonne amorce pour entamer la rentrée, et ceci au moins pour deux raisons. Primo, le programme économique du FFS est mal compris d'autant plus que ce parti se réclame du socialisme démocratique. Son passage devant le Forum des chefs d'entreprise à la veille des dernières législatives a suscité la levée de boucliers de la part des partis qu'il convient d'appeler de gauche ou de ce qu'il en reste. Secundo, l'Algérie a besoin d'un débat contradictoire sur la question économique et sociale et le FFS voudrait peut être écouter les acteurs qu'ils soient dans le secteur privé ou étatique, les associations, les syndicats, les organisations professionnelles, etc. Depuis à peu près dix ans, les partis toutes tendances confondues, se contentent, soit de critiquer la politique sociale et économique du gouvernement sans esquisser une alternative fiable, soit de soutenir les revendications des syndicats, sans proposer plus que ceux-ci n'en demandent. Quant aux autres points inscrits au programme du FFS, ils revêtent tout autant d'importance. Plus prosaïque, l'université d'été est un moment qui associe mobilisation militante et échange avec la société. La réunion nationale des femmes devrait être conçue dans le même esprit. Le FFS en parlant de ses femmes parlera probablement, par ricochet, des autres femmes écartées par les partis concurrents et qu'il aura à croiser dans l'hémicycle Zighout- Youcef. Enfin la convocation d'une réunion nationale des anciens militants de 1963, vise certainement à renforcer une sorte d'instance morale et à l'occasion arbitrale dont le parti a grand besoin par ces temps de grande turbulence.


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