Renouvellement des membres du Sénat

Le FLN reporte ses primaires à Tizi-Ouzou Devant le tollé soulevé par sa base et l’impréparation des primaires devant désigner son candidat à la candidature au poste de membre du sénat, le FLN a finalement opté pour le report de ce scrutin à lundi prochain afin de réunir les conditions idoines pour désigner son candidat, dans la sérénité. Signalons que les primaires devaient se tenir hier, à Tizi-Ouzou.Le vieux parti, qui est la seule force en mesure de remporter le poste de sénateur pour la wilaya de Tizi-Ouzou, vu que le FFS, parti majoritaire dans la wilaya, semble avoir opté pour l’abstention, est ainsi contraint de mettre un bémol à ses aspirations au cas où la guéguerre surgie récemment dans ses rangs, sourde pour le moment, éclaterait au grand jour et prendrait une autre dimension et tournure. Parmi les autres formations politiques implantées dans la wilaya, le RCD, qui a tout misé sur cette élection, attend que les choses se dégradent au parti de Belkhadem pour tirer les marrons du feu au profit de sa candidate, Mme Moula Ouzna. Aussi, le FLN doit rapidement décider entre faire le ménage et essayer de rafler la mise ou assister, impuissant, à l’élection du candidat d’un parti adverse. Pour ce qui est du parti de M. Ouyahia, ses responsables au niveau de la wilaya signalent qu’il est attaché au principe qui veut que seule l’urne tranche en faveur de l’un ou de l’autre de ses candidats potentiels. Les militants seront en principe appelés à participer à des primaires dans les prochains jours. Mais, d’ores et déjà, il ne semble guère inquiéter le RCD car peu implanté en Kabylie. Quant au PT, qui a tout de même 15 élus, il n’a pour l’heure rien décidé, selon nos sources. Toutefois, il est fort peu probable qu’il puisse être en mesure d’imposer son candidat, bien que la formation politique de Louiza Hanoune jouisse d’une certaine audience dans la région. Ainsi, le FLN avec ses 136 grands électeurs, est le parti ayant le plus de chance de voir son candidat élu. Mais encore faut-il qu’il ramène ses troupes à la raison. Toujours est-il que les partis ont, à l’occasion de ces élections partielles, renoué quasiment tous avec les règles de la démocratie en laissant leurs bases respectives choisir ses candidats, au lieu de l’ancienne méthode de désignation par les directions de ces partis.