Une cérémonie de remise de diplômes a eu lieu mercredi au profit de représentants d'une quarantaine d'entreprises exportatrices de la région d'Alger. « Cette deuxième phase de la formation a débuté le 7 décembre 2013 et s'est achevée le 8 juin 2014 avec la sortie de 13 promotions de 15 à 13 apprenants », a indiqué à Horizons Ouahiba Bahloul, directrice des relations extérieures à la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). Au total, 180 apprenants de 163 entreprises membres des Chambres de commerce et d'industrie (CCI) d'Alger, Tlemcen, Ghardaïa, Biskra, Oran, Sidi Bel-Abbès et Bejaïa ont eu leurs diplômes. Un autre programme est prévu en septembre prochain. « C'est la deuxième phase d'un programme destiné à renforcer les capacités des entreprises algériennes exportatrices et à les doter de connaissances liées à l'export », a expliqué le DG de la Caci, Mohamed Chami. Ces formations sont financées à 80% par des fonds publics et à 20% par les entreprises. La Direction générale du commerce extérieur en collaboration avec le français Formatex d'Ubifrance se sont chargés de la partie engineering, son adaptation et la sélection des entreprises candidates et les 19 formateurs.Témoignages d'apprenants Chahira Aït-El Hadj, commerciale chez Ifri Olives, producteur d'huile d'olive et de plats cuisinés, a suivi cette formation qui lui a permis « d'avoir de nouvelles notions ». « Grâce à cette formation, j'ai pu superviser une opération d'exportation en fret aérien vers la France », a-t-elle témoigné, en précisant qu'elle a « beaucoup appris en termes de rédaction et de lecture de contrats sur les problèmes de l'export et les aides du Fonds de soutien pour la promotion de l'exportation et de la Caci. Les attentes de cette apprenante portent sur les techniques bancaires en matière d'export. Haddad Hichem, gérant d'une entreprise exportatrice de dattes, a indiqué que « cette formation lui a beaucoup appris sur la stratégie, la connaissance des marchés internationaux et l'élaboration de contrats ». Souad Rahmouni, gérante d'une superette au quartier Sacré-C?ur, a accompli cette formation pour lancer sa propre boîte en cosmétologie naturelle. Pour elle, « la formation lui a permi d'apprendre beaucoup de choses en matière de logistique, de contrôle et sur les aides de l'Etat ». Fateh Chekkour, chargé des exportations au niveau de la Laiterie Soummam, estime que « la formation est un peu courte mais elle nous a permis de toucher à tous les volets de l'exportation ». Ses attentes sont surtout d'ordre « technique » et « pratique ». Rachida Salem, formatrice chargée du module stratégie du prix à l'export, a indiqué qu'« il y a un réel besoin sur cet aspect » car « même au niveau local, nous avons beaucoup de problèmes à fixer les prix ». Dans le prix à l'export, « il y a beaucoup d'éléments qui entrent en jeu, dont l'assurance, le risque, le transport, le coût marketing, celui de l'adaptation et bien d'autres », explique-t-elle.
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Posté Le : 27/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fella Midjek
Source : www.horizons-dz.com