Rendez-nous notre marché !

C'est le cri que vont pousser les habitants de la cité Boussouf à Constantine qui se retrouvent privés du marché qui leur était indispensable et qui leur rendait de grands services.Certes, l'APC a construit un autre marché mais on se demande à quoi il pourrait servir puisqu'il est totalement abandonné par la grande majorité des habitants car situé loin des habitations et non desservi par aucun moyen de transport. Et même si cela existait il est préférable de se rendre en ville pour s'approvisionner compte tenu d'un tas de raisons. Deux citoyens nous affirment qu'outre la disponibilité et la qualité des marchandises cela fait éviter une pénible trotte à pied et puis cela permet d'éviter les marchands informels qui encerclent carrément ce nouveau marché construit par l'APC dans des conditions qui restent à clarifier. Et manque de chance, aujourd'hui la police est là. Certainement en mal d'occupation, des policiers garent leur véhicule à l'entée de la cité et ils ne font que pourchasser les malheureux marchands qui essayent d'écouler leur marchandise et dont la prolifération est plutôt encouragée par ce nouveau marché. Ainsi donc c'est l'APC qui incite à l'informel. Au fait, poursuit un citoyen, ces policiers peuvent-ils prétendre qu'ils protègent la population qui est ainsi livrée à de pénibles conditions ' On nous oblige à arpenter cette pénible montée jusqu'au nouveau marché, à attendre le bus pour aller en ville ou nous adresser à ces deux baraques dont les propriétaires sont communément appelés « les pharmaciens » compte tenu des prix qu'ils pratiquent. Franchement il y a de quoi s'arracher les cheveux. Et puis, au-delà de toutes ces spéculations, on se demande combien a donc coûté cette nouvelle construction et qui est le réalisateur. Il est inutile de s'adresser à l'APC car nul service ne saurait vous satisfaire. On ne sait même pas de qui relève la gestion de ce marché. Quant au coût de la réalisation, il faut se lever tôt pour le savoir. Il y a des inquiétudes sur les moyens du pays pour affronter la crise économique qui vient de naître. Aussi les pouvoirs publics doivent-ils s'impliquer pour connaître ne serait-ce que les rudiments de ces affaires qui s'amoncellent à Constantine et qui malheureusement se suivent les unes après les autres. L'histoire des escaliers qui donnent accès au Coudiat ; l'état dans lequel se trouve le boulevard Belouizdad, ainsi que les allées Ben Boulaïd, pour nr citer que cela, impose que des justificatifs soient donnés. La wilaya doit obligatoirement s'impliquer et sortir de cette réserve qui rend finalement tous les Constantinois malheureux dans l'attende de cette fameuse année 2015 Constantine, capitale de la culture arabe. Pour le moment on avance vers un échec qui, avec les responsables actuels, fera très mal...