Une rencontre intercommunale a été organisée dans la matinée d'hier par l'Association de protection des enfants en danger, la Direction de la santé et de la population, ainsi que la DJS pour débattre de ce phénomène qui a pris des proportions inquiétantes.C'est le représentant de la santé qui a commencé par un exposé sur les conséquences négatives sur la santé de l'enfant, en indiquant «les effets néfastes d'un travail précoce pénible et le manque d'hygiène comme les enfants qui fouillent quotidiennement dans la décharge de Graba avec tous les risques sur leur santé». Le représentant de la DAS a fait, lui, une approche sur les moyens de lutte contre ce phénomène.La présidente de l'Association de protection des enfants en danger a axé son intervention sur les facteurs favorisant ce phénomène en soulignant qu'à Relizane, beaucoup d'enfants dont l'âge ne dépasse pas 14 ans travaillent au noir.«On voit même aujourd'hui des jeunes filles de 15 ans qui activent dans les fast-foods, les hôtels et des fabriques, et même dans d'autres lieux dont en n'ignore les activités», dira notre interlocuteur. L'accent a été mis sur le rôle de l'école dans le domaine de la formation, sensibilisation et éducation, en déclarant qu'«à Relizane, on fait beaucoup d'efforts pour éviter la déperdition scolaire», citant en exemple le taux de réussite à l'examen de 6e qui est de plus de 90,5 %».Pour sa part, le représentant de la DJS a affirmé que le phénomène a touché en Algérie beaucoup d'enfants qui travaillent au noir pour subvenir aux besoins de leurs familles. Tous les participants estiment que c'est un sujet sensible qui nécessite l'application stricte des textes en vigueur.
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Posté Le : 29/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com