Algérie

Rencontre Salva Kiir-Ried Machar la semaine prochaine en Ethiopie


Rencontre Salva Kiir-Ried Machar la semaine prochaine en Ethiopie
Les Américains somment le président Salva Kiir et l'ancien-vice président Ried Machar de fixer dans les plus brefs délais une date pour un tête-à-tête. A défaut, les deux dirigeants rivaux du Soudan du Sud auraient des comptes à rendre à la justice. « Nous avons entendu de nombreuses promesses des dirigeants sud-soudanais qui n'ont pas été suivies d'effet. Nous leur demandons instamment de se mettre d'accord rapidement sur une date pour leurs entretiens en tête-à-tête », indique Mme Samatha Power, l'ambassadrice américaine à l'ONU. « Cette rencontre est urgente. Elle doit être traitée comme telle par les deux camps » martèle-t-elle devant les membres du Conseil de sécurité qu'elle a réunis pour faire le point sur la situation dans la plus jeune nation au monde (dix mille morts et un million de déplacés après quatre mois de combats). En visite vendredi à Juba, sous haute protection, John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, laisse entendre qu'il a eu le « OK » des deux belligérants pour des pourparlers directs avec comme finalités l'application du cessez-le-feu (signé le 23 janvier mais jamais respecté) et la formation d'un gouvernement de transition qui pourrait faire sortir leur pays des abysses. Ce « tête-à-tête » pourrait se tenir à Addis-Abeba vers la fin de la semaine prochaine. En attendant cette rencontre, Washington qui a « actualisé » son chapelet de sanctions en avril dernier, presse le Conseil de sécurité de faire autant. « C'est dissuader les attaques contre les civils et faire cesser intimidation, harcèlement et dénigrement de la Minuss » (Mission de l'ONU au Soudan du Sud) qui recentrera prochainement son activité « sur la protection des civils, le respect des droits de l'homme et la fourniture de l'aide humanitaire », explique Mme Power. Des discussions auraient déjà commencé à New York sur deux projets de résolutions : l'un, pour élaborer les sanctions contre les individus qui s'opposent au processus politique, l'autre pour redéfinir le mandat de la Minuss. « La culture de l'impunité doit cesser et les dirigeants sud soudanais ont le devoir d'empêcher leur pays de sombrer », estime Mme Power. Certains membres du Conseil de sécurité envisagent la saisine de la Cour pénale internationale.


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