Algérie

Rencontre littéraire : Hamid Grine se livre et délivre !



Sous les auspices de la librairie Mille Feuilles et sous l'impulsion de Sid Ali Sakhri, 'page' de ce lieu florentin et livresque, une louable et belle initiative a été étrennée, littérairement parlant. Désormais, chaque jeudi après-midi, l'espace Media-Book de la rue Zabana, à Alger, accueillera un auteur. Il ne s'agit pas d'une vente-dédicace proprement dite mais d'une rencontre littéraire où l'écrivain se livre devant un public. Et ce, de par un questionnaire 'proustien' ou encore chinois. Ainsi, cette nouvelle, fraîche et émoulue formule a été inaugurée par le journaliste et écrivain, Hamid Grine, auteur du best-seller, Lakhdar Belloumi, un footballeur algérien 20 000 exemplaires vendus en un seul mois en 1986, Comme des ombres furtives, Cueille le jour avant la nuit, Chronique d'une élection pas comme les autres, La Nuit du henné ou encore La dernière prière, des succès en librairie. Ainsi, devant un aréopage constitué de journalistes, d'auteurs comme Djamel Mati ou de réalisateurs tel que Bachir Derraïs, Hamid Grine, dans une ambiance conviviale, confiera et se confiera à propos de ses joies, peines et autres haltes dans la vie l'ayant marqué. Aussi, a-t-il été affecté par la mort prématurée de son père, alors qu'il n'avait que quatre ans. Un décès vécu comme une mutilation. La mort de sa mère et de son frère ont été une autre amputation. Mais il confiera avoir eu une enfance heureuse et insouciante. Son moteur, sa force ou encore sa philosophie dans la vie, il en puise la substantifique moelle de l'instinct, l'instant, l'acceptation et de l'impermanent.Quant à l'acte cursif, il dit : « Quand j'écris, ce n'est pas avec un plan média avec un mode emploi mêlant hémoglobine et sexe. Ce que j'écris est viscéral. J'écris presque avec le sourire... n'importe où, la nuit, le jour. Je me soulage. En fait, j'écris ce que je ne peux dire. Ce pendant, je ne suis pas un gourou, je ne passe jamais de message. Je fais plutôt attention à l'intrigue et au fond...Nous ne sommes que des raconteurs d'histoires... C'est donner du plaisir au lecteur sans prétention aucune. » Concerant la littérature algérienne, Hamid Grine adore Yasmina Khadra, Assia Djebbar ou encore Djamel Mati. Et par conséquant, il exhortera les décideurs quant à l'octroi d'un fonds d'aide, voire d'un salaire à l'endroit des jeunes auteurs en guise de promotion à l'écriture et même financer les maisons d'édition. Hamid Grine a un nouveau roman qui sortira en octobre 2009 et deux de ses 'uvres La Dernière prière et La Nuit du henné seront adaptés au cinéma.


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