Algérie

Rencontre du patriote et du moudjahid


Rencontre du patriote et du moudjahid
Pied de nez! Sidi Saïd qui a été réélu, hier, à la tête de l'Ugta, a du panache et une stature certaine. Ce qui rassure les travailleurs. Ce qui explique son plébiscite. Sidi Saïd est aussi un grand patriote. Il le clame haut et fort et le répand autour de lui. Le tout fait de cet homme un exemple et une référence dans ce qu'il convient de dire pour briser des inhibitions induites par des siècles de propagande anti-nationale et dont des séquelles persistent, malheureusement, encore de nos jours. Leur aspect le plus visible consiste à flétrir l'acte patriotique. A dénigrer systématiquement toute réalisation à même de faire avancer le pays. A faire le beau pour espérer le «su-sucre» de l'étranger au rêve destructeur. C'est pour casser cette domination, véritable tare psychologique, que Sidi Saïd n'a pas hésité, hier, à exprimer «au nom de tous les travailleurs sa reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour sa décision de supprimer l'article 87bis en particulier et pour tout ce qu'il a fait et continue de faire en faveur de l'Algérie et des Algériens». Aux ovations qui ont suivi, Sidi Saïd exige plus. «Il faut le dire plus haut et plus fort!» a-t-il tonné à l'adresse des congressistes qui ont aussitôt donné de la voix. L'effet Sidi Saïd a fonctionné comme toujours. Le patriote qui rend hommage au moudjahid. Tous deux ont les mêmes objectifs: protéger la République, le pays et oeuvrer au bien-être et au développement du peuple. Dans le contexte actuel, il faut aussi reconnaître, encore une fois, la maîtrise et l'expertise du président Abdelaziz Bouteflika. Lors du dernier Conseil des ministres, le président s'est dit «convaincu que... l'Algérie traversera sans difficultés majeures les graves perturbations que connaît le marché international des hydrocarbures. Des décisions ont été prises et annoncées à cette fin. La dynamique de développement ne sera pas arrêtée par la crise, afin de continuer à créer des emplois pour nos jeunes, et de continuer à construire des logements, des écoles, des universités et des infrastructures de santé, pour toute la population». Ainsi et après la réconciliation nationale, le remboursement anticipé de la dette extérieure, le rempart protecteur contre le «printemps arabe» et les immenses réalisations effectuées au profit du développement tant économique que social, le président n'a pas été pris au dépourvu par le choc pétrolier. Il était préparé à un tel événement. Ce qui lui permet aujourd'hui de maintenir le cap des investissements. Ceci ne veut pas dire que nous devons tous rester passifs et tout attendre du chef de l'Etat. Il nous demande, à juste titre, de l'aider, à nous aider. Comment' En maintenant «ce souffle patriotique (qui) devra continuer à nous animer (tous les Algériens et Algériennes) pour poursuivre le renouveau national que nous avons entamé ensemble il y a une quinzaine d'années déjà». Ce à quoi Sidi Saïd répond que «c'est un honneur et un devoir pour les travailleurs et syndicalistes algériens de conforter la stabilité du pays, de protéger la République et de défendre son économie et sa cohésion nationale». Une affirmation exprimée «dans une sérénité légitime» pour reprendre le président de la République. Le temps est venu pour que les complexes qui produisent les inhibitions changent de camp et passent chez ceux qui ont un déficit ou une incompréhension du sens patriotique. Faire de l'opposition pour l'opposition est une tare dont il est possible de guérir. «Construire son pays c'est protéger sa propre famille», c'est encore Sidi Saïd qui fait cette comparaison de bon sens. Les querelles de clocher qui ont lieu ici ou là, n'ont pas de place quand la nation est exposée à de multiples dangers. C'est le cas, aujourd'hui, avec le terrorisme, les spéculateurs de la finance et les nostalgiques revanchards. Sidi Saïd nous a aidés, hier, à reprendre confiance en nous!