Algérie

Rencontre des membres de l’UNPEF à Sidi Bel-Abbès



Les syndicalistes revendiquent un statut de l’enseignant Les représentants et membres syndicalistes du bureau national de l’UNPEF se sont réunis, hier, au CEM Djillali Liabès de Sidi Bel-Abbès. Plusieurs revendications ont été inscrites à l’ordre du jour de cette rencontre, notamment la loi 90.49 qui, selon les présents, ne fait que détruire l’enseignant en rendant son avenir incertain et sans amélioration tangible. Les débats ont cependant tourné autour d’un seul élément: le statut de l’enseignant, un texte réglementaire dont l’éducateur a besoin au cours de sa carrière professionnelle. Le président du bureau national de l’UNPEF a souligné, au cours de ses interventions, que «le secteur de l’éducation est actuellement en souffrance tant que l’enseignant est soumis à la loi 03.06 de la Fonction publique». Partant de là, il précisera que «la base existe pourtant, du moment que l’Algérie a accepté depuis des années, et introduit dans sa réglementation les recommandations du 5 octobre 1966 de l’Organisation mondiale des travailleurs (OMT) et celles de l’UNESCO, qui n’ont malheureusement jamais étaient appliquées». Au cours de cette réunion, l’assistance a préconisé que les droits de l’enseignant et les revendications des syndicalistes doivent se baser, dorénavant, sur des textes et des recommandations internationaux reconnus au niveau mondial, afin d’arriver à réaliser leurs revendications, généralement exprimées par des arrêts de cours ou des grèves. Par ailleurs, ce qu’il est important de relever dans les déclarations de M. Ider est que «la carrière, le salaire, l’état de santé et les droits de l’enseignant doivent figurer dans les textes réglementaires afin de le mettre, en tant qu’éducateur et membre de la société civile à part entière et même en tant que formateur de plusieurs générations, à l’abri des aléas de la vie, et de lui accorder un minimum de reconnaissance, comme cela est le cas dans plusieurs pays du monde, au lieu de le suspendre pour n’importe quelle raison». Il dira même que «si le niveau du secteur de l’éducation a baissé, l’éducateur n’est pas en cause». En conclusion, les syndicalistes ont tenu à préciser que, d’ici la prochaine rentrée scolaire, les choses doivent changer sinon ils frapperont très fort. Ils tiennent d’ailleurs à prendre, dans ce cadre, les choses en main et lutter contre «le manque de prise en conscience» dans certaines wilayas. En effet, depuis quelque temps, ils ont commencé à faire le tour de plusieurs régions du pays, notamment à Biskra, Blida, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, etc., afin de préparer, pour les journées des 13 et 14 du mois en cours, le Conseil national qui réunira tous les bureaux nationaux qui seront chargés de mettre au point les futures démarches décidées par le mouvement syndicaliste. Une participation massive est attendue.


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