La rencontre organisée samedi à Alger pour le lancement officiel de la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (2023-2027), a constitué une occasion pour présenter des expériences arabes et africaines dans le domaine de la lutte contre la corruption.Lors de cette rencontre, organisée par la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption au Centre international de conférences (CIC) "Abdelatif-Rahal", sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le responsable de l'Autorité du contrôle administratif (président de l'Union des autorités africaines de lutte contre la corruption), Said Khaled, a indiqué dans son intervention sur la stratégie anti-corruption en Egypte, que cette stratégie, mise au point en 2013, était le fruit de nombreuses années d'efforts, soulignant que l'Etat s'est engagé, a-t-il dit, à lutter contre ce fléau à travers des organes de contrôle spécialisés ayant élaboré et suivi la mise en œuvre de cette stratégie.
Dix (10) ans durant, les mécanismes de lutte contre la corruption ont été renforcés conformément aux engagements de l'Egypte, a-t-il ajouté, relevant que la stratégie égyptienne vise à élever le niveau de contrôle, à assoir les principes de transparence et d'intégrité, à moderniser les législations de lutte contre la corruption, développer les procédures judiciaires et à soutenir les organes concernés par la lutte contre ce fléau.
De son côté, le président de l'Office central de lutte contre l'enrichissement illicite au Mali, Moumouni Guindo, a affirmé que son pays avait cruellement besoin d'un mécanisme de lutte contre la corruption, ce qui s'est traduit, a-t-il expliqué, dans sa stratégie nationale à travers le renforcement des mesures pertinentes, l'association des acteurs et le recours à la prévention, ainsi que la révision et l'adaptation des textes législatifs au plan national de lutte contre la corruption.
Saluant l'expérience algérienne en matière de prévention de la corruption, le responsable malien a exprimé son souhait de voir une conjugaison des efforts africains de lutte contre ce fléau.
Le représentant de l'organisme palestinien de lutte contre la corruption, Lotfi Khaled Moustapha Samhan, a expliqué dans son intervention que l'élaboration de la 5e stratégie palestinienne était le fruit d'efforts consentis par plusieurs secteurs, rappelant la composition d'équipes chargées de sa révision et de son développement à travers le dialogue, chapeautées par une équipe nationale qui veille à sa mise en œuvre.
L'élaboration de cette stratégie s'est basée sur les conventions internationales, dont la convention des Nation Unies contre la corruption, les Objectifs de développement durable 2020/2030, les agendas des politiques nationales et la loi de lutte contre la corruption, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a présidé la cérémonie du lancement officiel de la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (2023-2027), qui couronne le processus juridique et institutionnel réalisé par l'Algérie et son engagement en matière de lutte contre la corruption.
La cérémonie de lancement officiel s'est déroulée au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, en présence de membres du gouvernement, de représentants de plusieurs secteurs, d'organismes consultatifs et de contrôle et d'entreprises nationales, ainsi que de représentants de la société civile et d'instances internationales.
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Posté Le : 15/07/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz