Rencontre de formation à Ain Temouchent sur «les sols à problème»

Le thème des «sols à problème» fait l'objet d'une rencontre de formation de deux jours, ouverte dimanche au centre universitaire d'Ain Temouchent (CUAT). Les participants à cette rencontre dont des techniciens, des ingénieurs et des universitaires de plusieurs wilayas étudient également «le mode de calcul des tassements par des logiciels géotechniques», ont indiqué les organisateurs. Cette formation permettra aux techniciens et autres participants, de mieux maitriser ce genre de sols, évitant ainsi tout problème de surcoût des constructions édifiées sur ces terrains, a-t-on ajouté. Certains sols argileux subissent des variations de volume importantes quand leur teneur en eau varie, a-t-on expliqué ajoutant que «l'humidification de ce sol à partir d'un état initial sec et dense augmente son volume et l'on parle de gonflement. Par contre, quand on assèche ce sol à partir d'un état initial plus lâché et saturé, son volume diminue et l'on parle de retrait». Ces deux mécanismes de gonflement et de retrait sont liés à la nature minéralogique des argiles et les mêmes particules peuvent provoquer du retrait ou du gonflement selon l'état initial de densité et d'humidité du sol. Dans les régions sèches et chaudes comme celles d'Afrique du Nord, la plupart des sols gonflants sont des argiles ou marnes, dont l'état normal est sec et dense. Les problèmes créés par ces sols dans le domaine de la construction sont, pour cette raison, «principalement dus au gonflement des sols de fondation en période de pluie», a-t-on souligné. Les travaux de ces deux journées seront focalisées sur le gonflement des sols argileux et ses effets sur les fondations, ainsi que sur les tassements des sols.