Algérie

Rencontre avec Mohamed Ali El Okbi, célèbre réalisateur tunisien : «Mon film revit bien»



Rencontre avec Mohamed Ali El Okbi, célèbre réalisateur tunisien : «Mon film revit bien»
Quand on rencontre une personnalité telle que Mohamed Ali El Okbi, on est en droit d’être impressionné. Encensé par la presse et le public, il a collaboré avec nombre d’acteurs et d’actrices. Auteur de plusieurs courts-métrages, il travaille comme assistant réalisateur sur sept films étrangers tournés en Tunisie. Son premier long-métrage est une fiction semi-documentaire sur l’équipe nationale tunisienne de football de 1978.  Il est aujourd’hui de  retour. Son film  «Les zazous de la vague» est redistribué. Il a été projeté hier à la salle « Le colisée », Tunis, dans le cadre de la 16e des journées du cinéma européen, du 23 novembre au 12 décembre. Nous avons eu l’occasion de s’entretenir avec une star au talent unique…Vous participez cette année avec votre film «Les zazous de la vague». Attendiez-vous cette sélection ' Sincèrement, non. Je viens de le découvrir en visualisant le programme. C’est une bonne nouvelle pour moi. Je suis ravi. C’est encourageant pour un artiste. Il convient d’informer que j’ai réalisé ce film il y a dix-huit ans. Il a été redistribué. C’est un film qui revit bien. Ce long-métrage qui a enregistré un énorme succès commercial et de critique également, raconte durant 95 minutes une histoire qui nous transporte dans la chaleur suave d’une vie romantique et ardue à la fois, parfois âpre, souvent passionnée et torride. Certains critiques tunisiens sont aujourd’hui optimistes quant à la situation du cinéma. Et ce grâce à une volonté politique. C’est quoi votre méthode pour faire renouer le public avec les  salles de cinémas '  Nous avons constaté une nette amélioration par rapport aux précédentes années. Particulièrement  lors des journées du cinéma de Carthage où les cinéphiles affluaient d’une manière abondante et régulière. Une expérience réussie. L’objectif est de pouvoir fidéliser  un public. Certes, ce n’est pas une tâche facile mais nous sommes confiants pour l’avenir.  Vu que vous n’êtes pas un moralisateur, c’est quoi finalement votre métier ' Certes, je ne suis ni imam ni moralisateur, cependant le métier que je fais n’est pas une finalité mais un moyen, de raconter des histoires, de sensibiliser, de dénoncer des faits, et d’essayer de s’ouvrir aux autres.  On dit que vous n’êtes pas « tendre» concernant la rigueur dans le travail… C’est vrai, je suis très gentil dans mes rapports avec mon entourage.J’adore les gens. Seulement, je suis très dur sur le plan professionnel. J’exerce mon métier avec vocation et passion et j’abhorre un travail bâclé. Selon certaines indiscrétions, vous êtes sur le tournage d’une comédie musicale, n’est-ce pas 'Ce n’est pas une rumeur, c’est bel et bien vrai. Je prépare en effet une comédie musicale intitulée «Les jeunes loups». J’ai obtenu il y a deux ans une subvention du ministère de la Culture pour réaliser ce projet. La thématique traite du retournement des destins des individus. Un mot de la fin… Ces journées nous offrent d’excellentes perspectives. Il est question de renouer avec la tradition du cinéma, avec des films de qualité, des films d’auteur, mais aussi des films grand public, pour la plupart inédits ou récemment primés lors de festivals de renommées.


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