Algérie

Rencontre avec le comédien Brahim Chergui : «Il est faut réactualiser la formation cinématographique»



Rencontre avec le comédien Brahim Chergui : «Il est faut réactualiser la formation cinématographique»
Les services du comédien Brahim Chergui sont sollicités de partout, permettant ainsi une maturation certaine. Homme compétent et professionnel, à la personnalité bien affirmée, sa volonté de transmettre son savoir-faire aux jeunes générations reste intacte, autant que sa conviction de la nécessité de perpétuer une discipline artistique si représentative du talent créatif algérien. Il s’impose à son entourage par son dynamisme et sa rigueur. Sa surprenante formation se traduit par des réussites au plus haut niveau. En tout cas, son action est apaisante, enrichissante et bienfaitrice. Rencontre avec cet artiste qui met en scène une comédie intitulée «Tawarith El Moumnine» (la catastrophe des croyants), pour le compte du théâtre régional de Tizi Ouzou. Un grand nombre de téléspectateurs se plaint de la mauvaise qualité de la production audiovisuelle de cette année. Partagez-vous cela et quelles sont les raisons selon vous 'En effet, la production audiovisuelle a été médiocre cette année. Cela incombe à différents facteurs d’ordre culturel, pédagogique, économique et environnemental. Il faudrait vitaliser et dynamiser ce domaine. Pour parer à cela, des sessions de formation et des ateliers pourraient apporter un espoir d’un redémarrage dans de bonnes conditions de notre cinéma et de notre théâtre. Aussi, il est souhaitable et avantageux que les spécialistes du domaine se mettent  au diapason de l’ère du temps.  A votre avis, comment se portent le cinéma et le théâtre en Algérie ' D’emblée, je dirais que le cinéma et le théâtre en Algérie vivent une phase de chrysalide (une métaphore qui renvoie aux abeilles et aux papillons, la chrysalide est le stade de développement intermédiaire entre la larve et l’imago). Même si les acteurs et les comédiens  n’arrêtent pas de se plaindre du manque flagrant des projets dans la création télévisuelle et cinématographique, je reste cependant optimiste. Une volonté politique favorise la promotion du cinéma et du théâtre.  Quelles sont, selon vous, les perspectives en Algérie pour un jeune comédien 'Pour ma part, l’idéal est d’assurer une bonne formation pour un comédien, lui permettant ainsi d’évoluer judicieusement. Il faut lui assurer une série de formations et d’ateliers visant à maximaliser l’énergie du comédien et lui donner un apprentissage afin qu’il soit en accord parfait avec le personnage qu’il interprète. J’estime qu’il est nécessaire de réactualiser les méthodes et le programme pédagogique des instituts de formation afin d’assurer une bonne relève de comédiens.         Avez-vous eu de la lassitude en interprètent divers personnages 'Pas du tout. J’exerce ce métier par amour et non pas pour l’appât du gain. Je ne mange pas de ce pain-là Vous qui montrez beaucoup de passion pour votre métier, quel serait votre souhait à présent 'Du professionnalisme. Exercer l’art comme un métier à part entière afin de dissiper les flous.  En plus de vos prestations, vous activez dans l’association «Les amis de Rouiched», présidée par Fatiha Berber. Qu’en est-il du projet de la reproduction du film «Hassan Tero» ' Et quels sont vos projets ' A vrai dire, j’ai quitté il y a une année et demie cette association. Des raisons artistiques et personnelles ont motivé mon départ. Le spectacle «Sans titre de» a été ma dernière contribution pour le compte de l’association «Les amis de Rouiched». Acuellement, quel est votre programme 'J’ai mis en scène une création intitulée «Tawarith El Mouminine». La générale de cette comédie est prévue le 30 septembre. Cette œuvre de théâtre traite des aléas des médecins dans leur vie quotidienne. Elle est réalisée pour le compte du Théâtre régional de Tizi-Ouzou. Dix comédiens y participent, on notera Linda Ameziane, Boualem Makour, Ali Hamdane Nourredine, Nacera Benyoucef, Nacéra Charef, Katia Chaïbi, Karim Noureddine et Kamel Abdate. Je serai en octobre sur le tournage d’une sitcom appelée «Emergency». J’évolue en tant que comédien, auteur et premier assistant. Cette nouvelle réalisation, qui était au départ programmée pour la grille du Ramadhan, sera produite pour le compte de la Télévision algérienne.


Azul
Ghaze rabah - Agent de sécurité - Larbaa nath irathen, Algérie

18/02/2018 - 371043

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