Rencontre avec la star Safia El Emari

«Il ne m'intéresse pas de savoir qui travaille en face de moi. Il ne m'intéresse pas de connaître son âge. Il ne m'intéresse pas de savoir qui il est.Ce qui m'intéresse, c'est la personne qui est mentionnée sur le scénario. Il m'a convaincue. Je l'ai aimé. Ma conviction personnelle est d'être convaincue et d'aimer par-dessus tout ce que je fais». Voilà comment Safia El Emari s'est présentée lors d'une rencontre organisée cet après-midi avec les médias. Safia El Emari a répondu à toutes les interrogations des journalistes. Invitée d'honneur à la première édition des Journées du film arabe primé, l'actrice égyptienne connaît bien le métier de journaliste puisqu'elle l'a exercé au début de sa carrière avant d'être entraînée par sa passion première qui est le cinéma. Celle qui aura marqué le monde arabe et le Maghreb par son excellente interprétation dans la plus célèbre des séries télévisées, en l'occurrence Layali El hilmiya. À ce propos, Mme El Emari a annoncé qu'elle avait reçu le scénario de la sixième saison, alors qu'elle était en route vers Constantine. Elle a ajouté qu'il y aura des négociations et des arrangements avant qu'elle n'intègre l'équipe de tournage et faire plaisir et ils sont très nombreux, les fans de Layali el hilmiya. Elle a également confié que son dernier film El lila el kebira (La grande nuit) vient de sortir dans les salles et qu'elle joue actuellement dans une comédie très light. Safia El Emari a annoncé que beaucoup de choses se mettaient en place en ce moment, signifiant ainsi son retour sous les feux des projecteurs. Son absence de la scène médiatique et du grand écran est due, selon l'actrice égyptienne, aux grands bouleversements qui ont touché le monde arabe et notamment l'Egypte. «Cette actualité, a souligné Safia El Emari, a également touché la production Drama qui a connu ces dernières années une baisse nette permettant au passage de céder de l'espace aux feuilletons turcs.Safia El Emari a remercié les responsables des JFAP qui l'ont invitée en Algérie. «Une première visite, elle le souhaite, qui se multipliera».