Nadir Benmatti à la librairie Chihab. © N. Louhal
L’orateur est revenu sur l’histoire de cette bibliothèque créée en 288, à l’aide d’un diaporama d’images esquissées au-dessus des flots azurés de la Méditerranée, lors de cette rencontre co-organisée par les éditions Chihab et l’Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique.
L’écrivain Nadir Benmatti a été l’hôte de la librairie Chihab Internationale où il a animé durant l’après-midi du 16 juin dernier une rencontre-débat autour du thème : “La bibliothèque d’Alexandrie, des siècles de lumière et de feu”. Organisée de concert par les éditions Chihab et en partenariat avec l’Association algérienne pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine archéologique (AASPPA), l’auteur du Concept d'économies externes (1972) a guidé son auditoire à l’aide du son et de l’image vers la bibliothèque d’Alexandrie édifiée en l’an 288. “La bibliothèque d’Alexandrie a rayonné sur une partie de la Méditerranée à partir du IIIe siècle avant notre ère et pendant plus de sept siècles. Son histoire est fascinante”, a déclaré le conférencier en guise de préambule.
S’escortant d’un diaporama d’images esquissées au-dessus des flots azurés de la Méditerranée, l’orateur a feuilleté la cité d’Alexandre le Grand ou Alexandre III de Macédoine (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.). Alors, et tel un guide, l’auteur de L'Habitat du Tiers-Monde (1982) guida l’auditoire par le biais de l’image légendée vers l’antique cité qui rayonna de ses rayons de papyrus durant toute l’évolution des peuples riverains de la Méditerranée, ce berceau de toutes les civilisations. À ce propos, l’auteur de Cagnes sur Mer (1977) a déplié tantôt le papyrus du scribe et tantôt le parchemin du copiste pour y narrer Ptolémée Ier Sôter, (368-283), ce général macédonien. Et du «Qalam» (plume) en papyrus, l’auteur de l’œuvre La Bibliothèque d'Alexandrie (2015) promena l’auditoire dans les dédales de la capitale culturelle du Monde hellénistique. Et d’une diapo à une autre, le tribun a fait défiler le philosophe Aristote (384 av. J.-C.1 - 322 av. J.-C.), Caracalla, né Lucius Septimius Bassianus (188-217), Théodose, Démétrios Ier dit le «Preneur de villes» (336 av. J.-C., mort en 283) et le mathématicien Euclide d'Alexandrie, au pied du phare d’Alexandrie : “Bâti par Ptolémée Ier durant l’éphéméride 299 et 289, ce monument fut glorifié au rang de la septième des Sept Merveilles du monde, du fait qu’il a éclairé les routes maritimes durant plus de dix-sept siècles, soit du IIIe siècle av. J.-C. au XIVe siècle)”, a déclaré le conférencier. Historique, le thème de l’ancien ministre de l'Urbanisme et de la Construction (1988-1989) étaya sa causerie de l’album de photos qui témoigne de son pèlerinage qu’il a effectué au pied de l’imposante “Bibliotheca Alexandrina”. Passionné, le coordinateur de l’œuvre collective Méditerrapaix (2014) a, à cœur, “les Interrogations quant à l'avenir des pays du sud de la Méditerranée et sur le plan culturel.” D’où sa conclusion qui plaide pour la paix aux alentours de ce bassin où la “Bibliotheca Alexandrina” veille du haut de sa superbe, sur l’immensité méditerranéenne.
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Posté Le : 20/06/2019
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Louhal Nourreddine
Source : Liberte-algerie.com