Rencontre à Oran sur l'avant-projet de réorganisation des structures de santé

L'enrichissement de l'avant-projet de réorganisation des structures de santé a fait l'objet d'une rencontre, mercredi à Oran.Organisée par la direction de la santé et de la population, la rencontre a réuni des médecins, des représentants de la CNAS, de syndicats et de l'APW.L'avant-projet décrète, dans son premier article, la création et la définition des règles d'organisation et de fonctionnement des circonscriptions sanitaires comprenant des structures de santé, de prévention, de diagnostic, de soins d'hospitalisation, de rééducation et répondant aux besoins de santé d'une population dans une aire géo-sanitaire correspondant à une daïra ou plus, lit-on dans le document.A ce titre, le représentant de la direction de la santé de la wilaya d'Oran a appelé les spécialistes de la santé à enrichir le texte par des propositions et des idées, dans la mesure qu'ils sont les plus concernés.Pour sa part le directeur de l'EHU Oran "1er novembre" a souligné que la réflexion dégagée, qui impliquera tous les acteurs du secteur, fera également l'objet d'assises sur le système de santé prévues prochainement. "Dans cet avant-projet nous retrouvons la notion des secteurs sanitaires mais d'une manière plus élaborée", a-t-il souligné.Des avis mitigés de médecins ont été recueillis par l'APS concernant le texte. Certains estiment qu'il s'agit "d'une réforme de la réforme, car le réseau des établissements sanitaires de proximité (ESP) a été mis en place depuis cinq ans et donne ses fruits. "Il n'y a pas nécessité de le changer aujourd'hui", s'accorde-t-on.Une évaluation de ce système de santé de proximité est réclamée actuellement avant de d'aller vers une nouvelle réorganisation, ajoute-t-on.D'autres ont trouvé que toute réflexion impliquant les spécialistes de la santé ne sera que bénéfique pour le secteur. "Le système de santé actuel n'est pas au point, il faut le réformer et l'adapter à nos structures", a-t-on souligné en marge de cette rencontre.De son côté, le syndicat national des médecins généralistes (SNMG) rejette catégoriquement l'avant-projet de réorganisation des structures sanitaire sans donner d'arguments et préférant se retirer de la rencontre.