«Renault Algérie Production» est née L'assemblée constitutive a eu lieu jeudi dernier

Photo : Sahel
Par Samira Imadalou
«Renault Algérie Production» est née. Les trois parties engagées dans ce projet : la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), le Fonds national d'investissement (FNI) et Renault ont créé officiellement, jeudi dernier, l'entreprise chargée de la production de véhicules Renault en Algérie. Et ce lors d'une assemblée générale constitutive tenue au siège de la Snvi. C'est ce qu'a annoncé un communiqué rendu public par le ministère de l'Industrie.
Au cours de cette réunion, les trois actionnaires ont également installé les structures de gouvernance. De même qu'ils ont confirmé la feuille de route tracée pour la réalisation de ce projet. Une feuille de route présentée à la presse le 9 janvier dernier lors d'une conférence de presse à Alger, animée vingt jours après la visite du président français, François Hollande, en Algérie.
Cette société détenue à hauteur de 49% par le groupe français Renault, 34% par la Snvi et de 17% par le FNI, passera par trois phases. La première, d'un coût de 50 millions d'euros, consiste à faire le montage dont le processus se soldera par la sortie de l'usine d'Oued Tlélat de la première voiture Renault en Algérie (le dernier modèle de la Symbol), en novembre 2014, soit dans 21 mois, selon les explications données le 9 janvier dernier. L'usine Renault produira, dans une première phase, 25 000 véhicules/an. Le volume de production passera par la suite à 75 000 véhicules/an avant d'atteindre les 150 000 véhicules/an dix ans après le début de la production. A terme, dix modèles de véhicules seront produits dans cette usine.
Des phases d'apprentissage s'étalant sur plusieurs mois sont prévues dans le cadre de ce projet. Le département de M. Chérif
Rahmani mise justement sur la mise en place d'un réseau national de sous-traitance. Jusqu'à présent, 51 entreprises ont été identifiées pour apporter leur contribution à la production dans cette usine, qui aura l'exclusivité pendant trois années conformément à l'accord conclu en marge de la visite de François Hollande, après de longues années de négociations.