Algérie

Renault Algérie production : comment développer la sous-traitance Economie : les autres articles


Une rencontre a eu lieu hier à l'hôtel Sofitel, regroupant, autour du président du directoire de la SGP Equipag, les actionnaires de cette nouvelle société de production de véhicules particuliers en Algérie.
Le plus important pour nous, c'est le développement du tissu de la sous-traitance dans l'industrie mécanique en Algérie.C'est ce réseau qu'il faut étendre, pas uniquement pour l'automobile mais pour tout ce qui est engin roulant dans notre pays.» C'est en ces termes que s'est exprimé, hier, à la salle Atlas de l'hôtel Sofitel, le président du directoire de la SGP Equipag, M. Dehimi, qui était accompagné d'un panel d'actionnaires de cette nouvelle société de production de véhicules particuliers en Algérie, en l'occurrence le directeur général de la SNVI, M. Tazerouti, celui du FNI, M. Haddad, ainsi que les représentants du constructeur automobile, Arnaud Jaeger, directeur de programme adjoint Europe-Euromed, et Mme Galbrun, également responsable chez Euromed-Africa.
Le conférencier a déclaré que cette société, détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne, aura la tâche de promouvoir et de développer les investissements sur ce projet. L'orateur démentira sur son passage le chiffre d'un milliard d'euros comme coût du projet avancé par la presse : «Ce chiffre n'a pas existé et le ministre de l'Industrie l'a démenti lui-même.» M. Dehimi avancera, par la suite, le montant de 50 millions d'euros comme coût de la première tranche du projet.
«Ce n'est pas la quote-part de Renault mais celle de toute cette nouvelle société», dira-t-il sans donner de plus amples informations sur le coût total du projet. «Il y aura des centaines de millions d'euros qui seront injectées pour la seconde phase du projet pour atteindre les 75 000 véhicules par an. C'est un investissement important qui nécessite des fonds pour acquérir des équipements modernes et extrêmement coûteux, pour la formation et pour les autres étapes du projet.» Pour Arnaud Jaeger, directeur de programme adjoint Europe-Euromed, le choix de l'Algérie n'est pas fortuit.
«Nous avons une véritable relation d'amour entre l'Algérie et Renault. Nous sommes leaders du marché algérien depuis plusieurs années et nous avons dépassé le cap de 113 000 véhicules vendus en 2012. Cela prouve que nos produits sont appréciés par les clients algériens. C'est pour cela que nous allons fabriquer des produits qui répondent aux mêmes normes en termes de sécurité et de qualité. Il n'y aura aucune différence», dira-t-il. Sixième marché pour la marque au losange, l'Algérie devra profiter, selon ce conférencier, du partenariat industriel, du transfert de technologie, de la formation et du développement d'un tissu industriel et d'un pôle automobile moderne.
A une question sur le tissu des sous-traitants dans le domaine de l'automobile existant en Algérie, le président du directoire de la SGP Equipag répondra qu'une cinquantaine de partenaires potentiels ont été identifiés à travers le pays. «Les mêmes avantages seront accordés aux sous-traitants et le taux d'intégration devra atteindre d'ici 2020 42% avec 10 000 postes d'emploi directs et indirects à créer d'ici là.» Concernant la formation, celle-ci sera assurée par l'équipe Renault à travers plusieurs sites à l'étranger et en Algérie. «Il y aura des stages de formation de quatre mois à un an selon les standards de Renault. Les techniciens et les cadres devront parfaitement connaître le processus de fabrication de véhicules ainsi que la gestion sur les machines», dira Arnaud Jaeger. M. Dehimi, quant à lui, parlera des domaines liés à cette nouvelle société de fabrication de véhicules en Algérie. Il citera le partenariat, le transfert de technologie, le développement du réseau des sous-traitants, l'exportation des composants vers les pays du Sahel, la formation dans les métiers de l'automobile et la création de postes d'emploi.
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