Renault Algérie : Inauguration du nouveau siège à Oued Smar

Renault Algérie a inauguré, lundi dernier, son nouveau siège à la zone industrielle de Oued Smar, en présence des ambassadeurs de France et de Roumanie et de quatre hauts responsables du groupe Renault, qui ont fait le déplacement spécialement pour cet événement.


Dans son costume de maître de cérémonie, Stéphane Galoustian, directeur général de Renault Algérie, semblait heureux et détendu. Dans son petit mot de bienvenue, il évite le long discours et préfère délivrer deux messages : «Les voitures commercialisées sont faites pour la clientèle algérienne et tiennent compte des conditions routières de l’Algérie.» Et d’ajouter : «Vous pouvez entretenir votre voiture jusqu’à minuit.»

Devant un parterre d’invités de marque et de clients des grandes entreprises, il veut montrer que ce nouveau siège et cette succursale sont en fait «la vitrine de la marque qui dégage une ambiance chaleureuse tout en étant proche des clients».
Jérôme Stoll, directeur général adjoint au commerce et de la division des véhicules utilitaires (DVU) du groupe Renault, abonde dans le même sens en mettant en exergue «la remarquable progression des activités. Une réalisation qui place l’Algérie dans le tableau des marchés les plus importants dans le monde. Il faut maintenant consolider les résultats et s’assurer qu’on délivre une performance».

Pour lui, cette succursale représente l’identité de la marque pour ses nouveaux clients. Pour sa part, Jean-Christophe Kugler, patron de la région Euromed, a félicité Renault Algérie pour ce nouvel investissement. Prenant la parole, Anne Renaud, directrice commerciale de la région Euromed, a senti «une équipe surmotivée, soudée, déterminée et moderne avec un mode de management qu’on trouve dans le monde». L’objectif est de vendre 75 000 unités pour 2011 avec une part de marché estimée à 26%. Avec cette nouvelle réalisation, la marque au losange veut honorer son statut de leader dans un secteur ultraconcurrentiel. Le marché algérien est caractérisé par la prédominance des groupes français et l’arrivée de nouveaux concurrents asiatiques particulièrement agressifs en termes de politique de prix.