La médersa de Constantine va "bientôt" bénéficier d'une nouvelle opération de réhabilitation qui sera menée "dans les normes et selon les règles de l'art, contrairement aux tentatives précédentes", affirme le responsable de la réhabilitation de la vieille ville.
Une fois restaurée, la bâtisse abritera des laboratoires universitaires de recherche, affirme de son côté un représentant de l'université Mentouri, structure affectataire de la médersa depuis de nombreuses années.
Pour l'heure, aucune date n'ayant été avancée pour cette nouvelle attribution, cet édifice emblématique de la cité du Vieux Rocher, est aujourd'hui un bâtiment sous-exploité, presque à l'abandon.
Son histoire, sa situation au coeur de la ville, son architecture typée, son merveilleux site donnant sur les vertigineuses gorges du Rhumel, concourent pourtant à le classer au registre des monuments patrimoniaux de la ville.
Officiellement, comme le signalent deux énormes enseignes plaquées sur toute la largeur de sa façade, la médersa est une annexe de l'université Mentouri abritant le siège de la "Conférence nationale des universités", une structure depuis longtemps mise en veilleuse, et dont il ne subsiste qu'une représentation quasi symbolique à la tour administrative du campus de Ain El Bey. Conçues pour renforcer la domination coloniale, les médersas ont formé des générations de lettrés bilingues et sont devenues des foyers du nationalisme comme le relèvera plus tard l'un des penseurs algériens de renom, Malek Bennabi, qui reste l'un des plus brillants produits de la médersa de Constantine.
Située place Mohamed-Tahar Ladjabi, à l'entrée de la vieille ville et à un jet de pierre des anciens immeubles pris en charge par l'opération de réhabilitation de la médina, la médersa est aujourd'hui partie intégrante de l'action de sauvegarde du vieux bâti dans la cité des ponts. Abderrahmane B., un architecte de la place, estime qu'il s'agit-là de la "meilleure garantie" pour son sauvetage.
La médersa de Constantine va "bientôt" bénéficier d'une nouvelle opération de réhabilitation qui sera menée "dans les normes et selon les règles de l'art, contrairement aux tentatives précédentes", affirme le responsable de la réhabilitation de la vieille ville.
Une fois restaurée, la bâtisse abritera des laboratoires universitaires de recherche, affirme de son côté un représentant de l'université Mentouri, structure affectataire de la médersa depuis de nombreuses années.
Pour l'heure, aucune date n'ayant été avancée pour cette nouvelle attribution, cet édifice emblématique de la cité du Vieux Rocher, est aujourd'hui un bâtiment sous-exploité, presque à l'abandon.
Son histoire, sa situation au coeur de la ville, son architecture typée, son merveilleux site donnant sur les vertigineuses gorges du Rhumel, concourent pourtant à le classer au registre des monuments patrimoniaux de la ville.
Officiellement, comme le signalent deux énormes enseignes plaquées sur toute la largeur de sa façade, la médersa est une annexe de l'université Mentouri abritant le siège de la "Conférence nationale des universités", une structure depuis longtemps mise en veilleuse, et dont il ne subsiste qu'une représentation quasi symbolique à la tour administrative du campus de Ain El Bey. Conçues pour renforcer la domination coloniale, les médersas ont formé des générations de lettrés bilingues et sont devenues des foyers du nationalisme comme le relèvera plus tard l'un des penseurs algériens de renom, Malek Bennabi, qui reste l'un des plus brillants produits de la médersa de Constantine.
Située place Mohamed-Tahar Ladjabi, à l'entrée de la vieille ville et à un jet de pierre des anciens immeubles pris en charge par l'opération de réhabilitation de la médina, la médersa est aujourd'hui partie intégrante de l'action de sauvegarde du vieux bâti dans la cité des ponts. Abderrahmane B., un architecte de la place, estime qu'il s'agit-là de la "meilleure garantie" pour son sauvetage.
Posté Le : 30/11/2013
Posté par : patrimoinealgerie
Source : Publié dans Le Midi Libre le 23 - 02 - 2010